"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

lundi, juin 18, 2007

Chapitre II : Le voyage

Aux alentours de 19h, nous pénétrons enfin dans le car qui devait nous emmener à Copenhague. dans ce car, un peu de tout. Quelques altermondialistes se rendant à Lübeck, des mama africaines, des Turcs en partance pour l'Allemagne, ainsi que monsieur X que nous recroiseront par la suite.

A 19h30 le car s'ébranle. Nous partons. Théoriquement pour arriver à 09h30, et j'insiste sur le théoriquement.

Les premières heures du périple me rappelle bien malgré moi l'enthousiasme des voyages en car de notre jeunesse insouciante. Le paysage défile à la fenêtre, et les premières effluves des délicieux repas de nos compagnons commencent à atteindre nos délicates narines. Je me souviens plus précisément d'une odeur étrange qui émanait de l'arrière du car, et que nous ne sommes pas pavenus à identifier. Et nous continuons notre route. Bruxelles, puis Anvers, avec entre temps un visionnage fort instructif d'"Intelligence artificielle" de Spielberg en Anglais sous-titré danois. Un grand moment de cinéma qui m'aura permis de découvrir qu'en danois, 9 se dit "ni"! Anvers puis Brême. Nous essayons tant bien que mal (plutôt mal quant à mon humble personne) de gagner les bras de Morphée. Valentin dort depuis longtemps déjà et je ne puis fermer l'oeil. J'en profite pour méditer sur la terrible vacuité de nos vies ainsi que sur les prochains sujets de philosophie du baccalauréat.

A votre droite, une subtile photographie nous dévoilant quelques pans du paysage phantasmagorique que nous pouvions apercevoir par la fenêtre, ainsi qu'un siège de car dont la couleur incarnat se mariait à ravir à celle des rideaux. Si vous trouvez ça moche, c'est normal, c'est Valentin qui a pris la photo.



03h39 : Le car sort de l'autoroute et s'arrête sur une aire, entourée de policiers allemands aux uniformes jaunes fluorescent. autour de nous, de nombreux poids-lourds, ainsi qu'une voiture allemande, dont le coffre est minutieusement fouillé par la police sous les yeux de leurs propriétaires médusés. C'est alors que deux policiers entrent dans le car, l'air grave et menaçant. Le premier (appelons-le Knut), mêche blonde et visage fermé, demande passeport ou carte d'identité. Le second (Jürgen?), moustachu et plus nerveux , demande la même chose, peut-être plus poliment. Mais chut.. Knut arrive à nous et nous demande notre "ID card". Nous lui la tendons, un sourire des plus hypocrites aux lèvres. Knut lève la tête et nous dévisage, puis nous demande où nous allons. "Kopenhaguen" que je lui réponds, avec l'accent et tout. Et ben cet enfoiré de Knut ils nous a pas cru! Il a demandé à voir nos billets pour Copenhague! Genre on était des vils altermondialistes et qu'on se rendait en Allemagne pour tout péter! Genre on a des têtes d'altermondialistes! C'est à vous dégoûter de voter Sarkozy tout ça 'fin bon. Toujours est-il que 30 minutes plus tard, nous repartons vers de Cieux plus accueillants. Hambourg puis Lübeck. Peu à peu, de nouvelles têtes peuplent le car alors que d'autres le quittent. Il apparait vite que nous aurons du retard, beaucoup de retard.



Enfin le jour se lève, timidement. Je n'ai presque rien dormi. Et c'est l'heure de prendre le ferry pour enfin joindre le Danemark. Curieux endroits que les Ferry.. Après à peine dix minutes passées à déambuler dedans, nous comprenons que la vie sera chère là où nous nous rendons, oh oui très chère. Les yeux dans le vague et le cerveau embrumé, nous contemplons les habitués du lieu acheter force bières&alcools détaxés, aisni que les paysages flamboyants
dont Valentin parvient à capturer l'essence même :





"Eoliennes allemandes nous souhaitant un bon voyage"



Moi-même je ne puis que rester bouche bée devant tant de maestria..


Puis nous reprenons le car direction Copenhague. Autour de nous, le paysage est verdoyant et plat, tout plat. Nous croisons quelques zoulies maisons, un fier moulin, avant de sombrer à nouveau dans une douce torpeur, bercé par le car et les chants tyroliens de notre chauffeur à bretelles.


Et enfin nous arrivons à destination. Trois heures et demie de retard mais qu'à cela ne tienne, nous y sommes. Crades et crevés mais on y est bordel de cul! Au dessus de nos têtes le soleil brille dans un ciel bleu azur. Nous choisissons fort logiquement d'immortaliser ce moment, en prenant notre toute première photographie de Copenhague, qui restera dans nos mémoires pour la postérité. Notre épopée fabuleuse pouvait alors continuer.


4 remarques pertinentes:

At 08:48, Anonymous Anonyme said...

C'est décidé, je produis!


425 OOO ?

 
At 20:37, Blogger Nat pepeR said...

425000??

...

Je croyais t'avoir déjà prévenu que j'étais pas un bleu non?

700000 sans les stock options, non négociable.

 
At 00:18, Anonymous Anonyme said...

Rentre chez toi, vil Américain!

Ca fait des années que je bosse sur ce projet et la production, ici, c'est moi.

Et ouais.

Musique, ciné, projets : Jeufrault's production.

 
At 05:19, Blogger Nat pepeR said...

Laisse moi rigoler!

HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!!!!!!!!!

 

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