"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

samedi, août 18, 2007

What the hell I'm doing here??




Bon je suis encore en vie. Pour combien de temps?


L'aventure commença il y a de cela quelques jours, plusieurs jours même, presque une semaine quand on y pense. En ce dimanche de grâce d'août 2007, j'embarque dans un grand oiseau de fer en direction du Nouveau Monde, laissant derrière moi les gens que j'aime, la Civilisation et les claviers AZERTY.

Le premier vol, reliant Paris à Francfort se déroule sans encombre notoire, si ce n'est le caniche enfermé dans une boîte qui hurle à mort deux rangées derrière moi. Une fois arrivé à Francfort, je m'empresse de prendre mon avion pour Denver, l'oreille droite sifflant telle une locomotive à vapeur de l'Union Pacific. S'ensuit 10 heures d'un terrible vol bien au dessus de l'Atlantique, durant lequel j'ai pu voirS hrek 3 et savourer la délicate cuisine de la Lufthansa.

Puis c'est l'arrivée à Denver, au beau milieu d'un véritable désert. C'est incroyable à quel point ils utilisent la climatisation ici, yen a absolument partout mais partout! Z'en ont rien à branler des ours qui meurent au Canada. L'aéroport de Denver restera mystérieux sous bien des rapports. Totalement sourd de l'oreille droite, je ne parviens pas à percer le mystère des chasses d'eau de ce putain d'aéroport. L'angoisse augmente au fur et à mesure que je réalise ce aui se trame sous mes yeux fatigués. D'étranges autochtones paradent en tenue de cow-boy, blanche moustache tombante comprise, et personne ne se rue sur eux pour les scalper. Mais qu'importe après tout. Je viens de rencontrer Javier, un espagnol de Pampelona avec un accent à couper à la scie circulaire, et nous devisons sagement des tranges us et coutumes de ces tarés d'américains.

Quelques temps plus tard, après avoir vaincu avec panache les dédales de l'aéroport de Denver avec mon compère Javier, je me retrouve dans l'avion pour Spokane. Ben ça se voit qu'on est aux States hein! Divers américains plus ou moins adipeux se délectent de sodas en attendant que l'avion décolle. A peine ai-je sorti mon super livre, "The Doomsday book" que ma voisine, la cinquantaine, blonde, m'aborde, un sourire aux lèvres.

Sans que je ne lui aie rien demandé, alors que je n'ai rien fait de mal et que je suis un honnête citoyen français, elle me demande d'où je viens et tout et tout.

"France" que je lui réponds, une once de fierté patriotique faisant trembler ma voix.

Après s'être extasiée devant tout ce que je pouvais lui dire à grand renforts de "oohhh...", "ooohh really??" et consorts, cette charmante indigène ( Gwen qu'elle s'appelle) m'avoue que le français est la seule langue étrangère qu'elle aurait bien aimé apprendre parce que : " even when you're angry, it sounds so sweety." J'en profite alors pour user de mon charme magnétique en lui récitant du "bonjour" et du "au revoir" d'une voix de velours, tout en pensant à Maldoror tapi en moi. J'avoue avoir pensé lui affirmer que "bonjour" se disait "pine d'huître" et "salut" "babiprout" mais non, mon coeur est pur et le restera.

Après plusieurs questions dont l'inévitable "What do you think of American people?" que j'esquive avec maestria, ce qui devait arriver arriva. Voilà que Meg griffone sur un post-it son adresse, qu'elle me tend en me faisant jurer de l'appeler ou de lui écrire une lettre, non sans m'avoir félicité pour mon anglais. Et moi je ne sais que faire., en même temps imaginez-vous à ma place.


Une heure plus tard, nous arrivons à Spokane, Washington. S'ensuit un périple pour dénicher le motel que j'avais heureusement réservé. Un motel typique, mais super classe par rapport à celui de Moscow. C'est avec déléctation que je profane la bible soigneusement rangée dans le tiroir, tout en traçant des pentacles païens sous mon lit avec mon propre sang.

Très étrange le décalage horaire. 24 heures après m'être levé, je me couche enfin. Dingue comme le soleil préserve, vraiment incroyable, assurément un des mystères de l'Univers.

Mais je m'attendais à tout sauf à ceaaaaaarrrghh.....

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5 remarques pertinentes:

At 09:13, Anonymous Anonyme said...

OUAH
comment se fait il que personne ne lise ce blog !

 
At 13:54, Anonymous Anonyme said...

Aaaaaah ! Je savais bien que je n'avais pas entendu d'accident d'avion pour l'Amérique ! J'ai fais gaffe quand même, on sait jamais, et j'avais déjà prévu un moyen de récupérer des trèfles irlandais (à trois feuilles!), au cas où.
Sinon, en France, pour passer d'"Azerty" à "Qwerty" c'est MAJ+ALT, mais surement le savais-tu déjà... Voilà, voilà, profite bien avant de te faire bouffer par un Américain.

 
At 22:57, Blogger Nat pepeR said...

Mais un nombre incalculable de gens lit/lisent ce blog, c'est juste qu'ils n'osent pas laisser de commentaires par respect pour mon intelligence supérieure.

Pis Foukette c'est super sypa de m'indiquer comment passer de "Azerty" à "Qwerty" mais c'est plutot le contraire qui m'intéresse, pour être tout à fait honnête.

 
At 11:56, Anonymous Anonyme said...

Nan mais le contraire c'est pareil... Tu refais MAJ+ALT et ca repasse en "Azerty"... Enfin bon... C'est pas grave...

 
At 20:25, Blogger Nat pepeR said...

Ben nan le contraire c'est pas pareil, du ;oins pas dans l'Idaho. C'est pas en me disant n'importe quoi que je vais t'offrir un billet de $1 authentique hein.

 

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