You must love the chameleon

Le lendemain, oui autant vous prévenir que la linéarité chronologique ben j'm'en fous. Ah ça fait du bien d'écrire en français mon Dieu....

Le mardi, après douze heures d'un sommeil des plus réparateur, nous quittons Spokane pour Moscow. Entassés à 20 dans un bus minuscule, nous contemplons l'incroyable aridité du paysage. Dry, soooo dry. Après un voyage riche en événements, où je sors vainqueur d'un duel périlleux contre une terrible guêpe nord-américaine, nous arrivons à Pullman, cité rivale qui héberge nos rivaux de la Washington State University ( les Cougars ). Sans oublier de toiser avec dédain ces enfoirés de Washingtoniens ignares, nous repartons vers Moscow et ses 21000 habitants. Pendant tout le voyage, je devise de choses et d'autres avec Javier, notamment de nourriture, musique, cinéma, et football, sujet universel s'il en est.

C'est alors que Thomas débarque. "Mais qui Diable est Thomas? " vous-demandez-vous assurément. Eh bien Thomas c'est mon pote. Thomas il est irlandais....du nord, et protestant qui plus est, voilà une preuve supplémentaire de mon ouverture d'esprit ultra comisque. Alors quqns je parlais de Javier et de son terrible accent je ne savais pas de quoi je parlais. L'accent de Thomas.... vous pouvez pas imaginer.. A couper au sécateur à neutrons, à la hache de guerre du Roi sous la montagne Dain ll, fin un truc de fou. Alors Thomas quand il parle, je comprend pas la moitié de ce qu'il dit, mais sans exagération hein. Et encore j'ai progressé, avant je comprenais absolument rien à son charabia. Pour ceux qui ont vu le film Snatch, eh ben Thomas c'est Mickey, et sans déconner hein. Mais j'l'aime bien quand même c'est mon pote.

Le premier soir nous mangeons dans un super fast-food dont j'ai oublié le nom, avec Javier, Thomas, Tobias et Benjamin, deux allemands sympathiques dont je reparlerai peut-être par la suite, et je commence à conceptualiser la problématique de la nourriture dans l'Idaho. A l'heure où j'écris j'en sais beaucoup beaucoup plus.... Le soir nous logeons au Royal Motor Inn de Moscow, $15 la nuit, imaginez un peu le truc. Le motel de base américain, cliché de base du film d'horreur de série Z, avec une clim de ouf et tout et tout, à trois dans une chambre, 'fin un truc génial quoi!

Car la première semaine, on ne peut pas accéder à nos résidences universitaires respectives, ce qui nous oblige à dormir 3 ou 4 nuit dans ce motel. Et cette semaine, c'est celle de l'accueil des étudiants internationaux, c'est à dire.... Nous.

Mais jusqu'ici tout allait pour le mieux. Je ne pouvais pas savoir quyyyyaaaaaarrrgghhh........