"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

mardi, février 05, 2008

When lava flows underwater it behaves differently




Bon Radioblog ça suffit. Il n'y a jamais ce que je veux. Jamais.

Il y a des jours comme ça oui. Il y a des jours la moindre petite chose anodine se transforme en monstre hideux et abject dont la seule occupation consiste à vous ternir votre journée et à vous exaspérer au plus haut point. Comme cet enfoiré de clavier de merde et ce portable à la con par exemple.

Ou quand vos mains, pour je ne sais quelle raison obscure (amphigourique me diront certains), refusent obstinément de suivre les indications de votre cerveau. Bon là par exemple (il y aura beaucoup d'exemples afin de clarifier le problème et d'en trouver une solution adéquate), je m'y suis repris à trois fois pour écrire "creveau" et à quatre pour écrire "fois", nan au moins à six je sais pas mais j'arrive pas à écrire le mot "fois" correctement ah si tiens. Enfin bref.
Moi une des choses qui m'énnervent le plus au monde, mais sérieusement hein, ce sont mes écouteurs. Une fois de plus mes mains portent une part de responsabilité. Je m'explisuqe. Je m'explique. Tout ça pour vous prouver que j'arrive vraiment pas à écrire aujourd'hui et que j'en fais pas exprès putain que ça me gonfle. Bref. Prenons un I-pod. Placez-le dans votre poche avant droite. Pour ceux qui n'en pas de poches avant droite, je vous demanderai de bien vouloir repasser plus tard, parce que sinon on ne s'en sortira pas. Donc à cet I-pod, offrez-lui des écouteurs que vous brancherez (je trouve pas d'autre mot désolé) là où il est prévu que vous les brancheriez. C'est bon vous suivez? Alors à l'aide de vos mains vous saisissez donc les écouteurs et vous les introduisez (délicatement, délicatement, il faut y aller en douceur) dans vos oreilles, et vous commencez à écouter de la musique. Jusqu'ici tout va bien. Profitez de ces éphémères instants d'insouciance. Parce que ça ne va pas durer. Avant de sortir affronter le blizzard apocalyptique qui sévit dehors, vous avez pris soin de vous protéger le cou d'une écharpe, et bien mal vous en a pris, mais vous le ne savez pas encore. Voilà, vous franchissez le pas de la porte. Oh! C'est que ça souffle fort quand même! Alors forcément vous réajustez votre écharpe et là, forcément, vous arrachez violemment l'écouteur droit de votre oreille. Et ça, ça je vous l'assure, c'est la chose la plus exaspérante du monde. Surtout quand c'est la douzième fois de la journée que ça vous arrive. Dans ces moments là il n'y a plus grand chose à faire. Pleurer, s'arracher les cheveux, arracher les cheveux de quelqu'un d'autre, si possible de faible et innocent, hurler des imprécations sataniques, manger des chips, boire du sang de ragondin ou encore regarder une fille assise à la terrasse du One World Cafe, alors qu'il neige et qu'on se les pèle, juste pour fumer sa clope. Hahahaha bien fait tiens ça t'apprendra. Les chocolats chauds avec de l'eau à la place du lait c'est vraiment pas génial. Des chips putain, des chips.

Tout ceci bien sûr ajouté au fait que quand vous vous sentez l'envie d'écrire, forcément, mais forcément cette saloperie de connection sans fil ne fonctionne pas, des heures durant, rien que pour vous emmerder en plus, rien que pour faire chier. Alors vous réfrenez vos pulsions meurtière à l'égard de ce chien d'ordinateur, mais il ne pait rien pour attendre celui-là non plus. Et puis bien sûr depuis ce matin, une saloperie d'étiquette vous laboure le haut du dos, et plus vous grattez, plus ça vous démange, et vous en arrivez une fois de plus à vous interroger sur le secret de l'Univers, où pourquoi ces sales Chinois ne savent pas faire des étiquettes correctement.

Haha Facebook c'est vraiment ridicule. Tu vois lecteur, de mon temps ça signifiait quelque chose à nous, les vieux d'la vieille. Mais maintenant, maintenant, c'est juste une mode. Ça devient intéressant, pas autant que Skyblog, mais quand même un peu si, on se rapproche.


Depuis que je suis de retour à Moscow, il m'est très difficile de rester cool tout en marchant. Vous savez être cool, démarche insouciante soigneusement travaillée, genre ben c'est pas que j'en ai rien à foutre de rien mais un peu quand même si. Eh bien ici faites attention. Parce que si vous ne vous concentrez pas sur chacun de vos pas, j'ai bien dit chacun de vos pas, vous allez vous rétamer la gueule par terre, et ça c'est loin d'être cool. Parce que par terre il y a de la glace, et un peu de neige par dessus, juste pour aggrémenter. Et la glace, figurez-vous que ça glisse assez méchament. Alors faites bien attention de regarder où vous posez les pieds (tout en conservant votre démarche cool, croyez-moi c'est pas du gâteau - je ne prononce pas le â de gâteau), parce qu'il suffit d'un seul moment d'inatention pour que HOP! votre pied droit glisse sur quarante centimètres, déclenchant bien malgré vous un réflexe de survie se traduisant la plupart du temps par un sursaut démesuré et un arrêt du coeur de quelques fractions de secondes. Bien fait je vous avais prévenu. Il ne vous reste plus qu'à vous éloigner l'air de rien, en espérant secrètement que personne de cool ne vous ait vu, parce que sinon c'est la fin assurée de votre coolitude.
Ça y est j'ai déjà tout plein de cheveux sur la gueule. Et merde. Cette fois le coupe-tifs je vais pas y couper. Haha c'te jeu de mots, d'hommage que les temps ne soient plus aux calembours, je ne pourrais pas faire carrière dans un cabaret raaah monde de merde..

Je suis toujours consterné par la propension des gens à conserver la même place en classe, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Je trouve ça assez flippant. Alors je lutte pour changer de temps en temps mais c'est dur, ya comme une espèce d'attraction toute gravitationnelle. "Comme les vaches", me disait ma maman.

Et puis ya ce mec là, je viens d'arriver en classe, à la bourre ouais d'accord c'est bon, je m'assieds à côté de lui, et lui 28 secondes plus tard, il prend la feuille d'émargement et il se lève pour la passer à l'autre bout de la classe alors que moi j'lavais même pas signée c'te feuille. Pff c'est dégueulasse j'en aurais chialé. Tiens ça me fait penser aux TD d'histoire, quand l'autre , que nous nommerons Boris, se levait à chaque cour pour rendre la feuille d'émargement (c'est décidé je n'aime pas ce mot) à notre cher professeur bien aimé, ignorant nos regards noirs de jalousie. Lèche-cul va!

Plus tard je serais inventeur. Je construirai à moi tout seul une machine terrible, une machine géniale. Et vous savez à quoi elle servirait ma machine? Imaginez-vous dans la rue. Vous marchez tranquillement et tout, de la musique dans les oreilles ou pas c'est selon, et ça n'a guère d'importance. Et là vous croisez Marinette, mais alors complètement par hasard. En fait vous ne l'aviez pas remarquée Marinette, puisque vous fonciez tête baissée la mine renfrognée dans la grisaille ambiante, avec en plus des écouteurs (c'est la dernière fois que je parle d'écouteurs) vissés aux oreilles et du Amel Bent qui crie un peu fort parce que vous étiez en colère. En gros, "v'nez pas m'faire chier" qu'on pouvait lire sur votre visage d'éphèbe. Mais Marinette elle, elle vous a remarqué. Vous marchez droit devant et vous entrapercevez dans votre champ de vision une vague silhouette qui se tient en plein au milieu de votre chemin, vous barrant la route. Alors que vous vous apprétez à esquiver ce ou cette gros ou grosse relou de merde, tout en lui décochant un regard noir foncé au passage, vous vous apercevez soudainement qu'il s'agit en fait de Marinette. Et forcément Marinette c'est Marinette, vous l'aimez bien Marinette, et pourtant vous ne lui parlez pas trop souvent.
"- Salut Georges! T'en tire une de ces têtes! Ça va? vous lance-t-elle d'un ton guilleret. Oui parce qu'en plus vous avez pas de bol vous vous appelez Georges, la vie est une chienne parfois.
- Oh Marinette.. Je t'avais pas reconnue! Oui ça va et toi?" que vous lui répondez, tout en pensant merde, quel con, mais merde quel con, alors qu'il n'y a pas de raison de penser alors merde quel con.
Une minute et 22 secondes plus tard, vous saluez Marinette, un sourire con aux lèvres. Alors vous reprenez votre marche, comme ça. Mais votre sourire demeure, le temps de quelques pas, plus ou moins longtemps, ça dépend de la personne, des circonstances, de la conjoncture économique du delta du Mekong,et d'une quantité incroyable d'autres facteurs. Mais moi ma machine, elle servira à capturer ces sourires qui s'effacent au fur et à mesure que l'on marche, lorsque l'on vient de rencontrer quelqu'un que l'on ne connait pas trop, ou alors que l'on connait bien mais qu'on ne s'attendait pas du tout à croiser, par hasard comme ça. Des sourires qui s'effacent en dégradé, et qui constituent, j'en suis désormais persuadé, une des facettes les plus tangibles du secret de l'Univers..

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12 remarques pertinentes:

At 18:06, Anonymous Anonyme said...

Beuh? Il a pas une tête bizarre un peu le mec à droite? Remarque totalement inimpertinente.

 
At 20:29, Anonymous Anonyme said...

pour les ecouteurs : si tu mettais l'écharpe par dessus et les fils des écouteurs sous l'écharpe ? tu me suis ?
Pas drôle taé vie somme toute! qu'est ce que tu en baves ! incroyable
l'idée de la machine : c'est un camescope non?

 
At 23:18, Anonymous Anonyme said...

J'ai ecrit dans un blog que j'ecoute indochine. Et puis je ne sais plus ou c'est.

 
At 23:23, Anonymous Anonyme said...

Hey, nikola! a propos de qui tu sais, c'est trop tard...

 
At 10:51, Anonymous Anonyme said...

jai eclate de rire en voyant la photo, cest énorme !
et en plus, c'est completement con de rigoler pour ça.........

 
At 10:52, Anonymous Anonyme said...

et louis, cest vraiment tres drole ce que tu ecris !! nan vraiment

 
At 18:30, Blogger Nat pepeR said...

Alors sachez-le, ces beaux mecs sur la photo ce sont des "guido", des jeunes italo-américains de New-York, qui se trouvent super beaux etqui écoutent de la mtechno de merde. Seulement, sur la photo il y a un intrus. A vous de deviner lequel.

Quant à l'écharpe par dessus les écouteurs, je ne sais même pas si ça vaut la peine d'en parler.. Il te suffit de lever la tête pour que les deux écouteurs s'arrachent et t'exaspèrent ainsi DEUX fois plus. Quant à la machine, u me fais bien rigoler. J'ai beaucoup de compassion pour l'humanité tu sais mais parfois c'est dur..

Nikola franchement ouais, Indochine c'est d'la balle.

Michel Vaillant, franchement ouais c'est trop tard.

Anonyme c'est pas complètement con de rigoler pour ça, enfin si mais c'est pour ça que c'est DRÔLE!

Nolwenn oui je sais mais qu'est-ce que tu veux, je n'y peux rien.

 
At 15:41, Blogger Mouette sans frontières said...

Alors bonjour, je m'appelle Martine, et ça fait 8 ans que j'essaie de me sevrer des écouteurs avec le la musique dedans. Je rencontre un nouveau problème dans l'univers hostile et ouaté d'Oslo, capitale scandinave drapée dans sa fierté et dans son manteau de neige approximative. Le problème de la capuche. Car oui, j'ai des écouteurs, une écharpe, ce qui minimise déjà les esquisses de rotation têtale. Mais alors la capuche, en cas de blizzard floconeux, c'est un coup à mourir en traversant la route. Pasque si on tourne la tête, la capuche, elle, ne tourne pas. Au mieux elle accroche l'écouteur gauche, puis l'écouteur droit, ou bien l'écouteur droit, puis l'écouteur gauche, ce qui permet de percevoir le crissement des pneus qui freinent sur la neige mais qui ne peuvent pas freiner. Mais ça reste très mal étudié.

Je penche pour la théorie du complot.

D'autre part, effectivement, le peuple scandinave, s'il est cool par bien des aspects quand la fourmi butine d'arbre en narbre et que la cigale n'en fout pas une rame, autant dès que ça verglisse un peu les techniques diverges (et dix, c'est beaucoup), autant elles sont toutes moins cools les unes que les autres. 'Tain jsuis super fière de cette phrase.

Petits pas, appuis assurés... On dirait un peu qu'on ne voit qu'une image sur deux quand les gens marchent... Comme quand il fait noir et que quelqu'un allume un, un quoi déjà ? Un stroboscope ?

Et puis il y a ceux qui se la pètent et qui font leur footing sans crampons et ça franchement, c'est dégueulasse.

 
At 23:28, Blogger Nat pepeR said...

Oui la capuche oui exactement. Mais bon j'ai pas de capuche moi alors...

"Petits pas, appuis assurés" oui c'est ça Martine, C'EST ÇA!!!!

 
At 20:24, Anonymous Anonyme said...

Pour le problème des écouteurs, moi ca fait plus d'un an que je fonctionne avec un CASQUE BLANC MAGNIFIQUE, et je vais vous dire pourquoi c'est bien :

- ca tombe pas
- ca fait pas mal aux oreilles
- meilleurs sons
- la classe un peu (bon ok ce dernier point est à vérifier)

Je vous assure.

 
At 23:35, Blogger Mouette sans frontières said...

Avis à la population : les baskets/tennis/sneakers sur la glace, c'est juste à proscrire absolument. Sauf évidement si comme moi vous êtes ferrus d'hématomes et de chutes dans les flaques d'eau glacée (et de préférence en public).

Ceci était un communiqué du ministère de la marche à pied, des températures inférieures à zéro et du brouillard verglissant.

Ah et aussi, j'ai résolu le probleme du lecteur mp3 ! Hors Service au fond d'un tiroir, plus de problemes d'écouteurs !

 
At 00:00, Blogger Nat pepeR said...

Alors Alice (quand je pense que ce merveilleux prénom évoque au commun des mortels une pouf à gros nichons en robe rouge ça me donne envie d'écouter de la musique très fort), sache que le coup du casque ouais pas mal, mais ça te chauffe pas un peu les oreilles toi? Je déteste les trucs qui me chauffent les oreilles brrrrrr... Pour ce qui de la classe ça dépend desquels, le mien non, assurément pas.

Pas con ta solution pour le MP3 Martine, pas con. Bientôt j'aborderai l'insoluble problème de la relation gants/MP3, question qui mérite d'être posée.
Par contre moi quand je me vautre, je fais en sorte que personne ne me voit, ou alors je supprime les témoins.

 

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