"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

jeudi, janvier 24, 2008

The Universe That Dwells In My Mind




the car's on fire and there's no driver at the wheel
and the sewers are all muddied with a thousand lonely suicides
and a dark wind blows
the government is corrupt
and we're on so many drugs
with the radio on and the curtains drawn..

Et voilà ce que l'on m'envoie dans ma petite boîte aux lettres internautique.

CAMPUS ALERT

To the University of Idaho community,

Yesterday afternoon, it was reported to the University that a student was the victim of a robbery on the Chipman Trail, across the Moscow-Pullman Highway from the Stinker Station business on January 19th at 8:30 p.m. The robbery was allegedly perpetrated by three unknown individuals who said they were armed. No injuries resulted, but cash was taken.

The student reported the incident to Moscow Police.The report reminds us to be alert to the people and environment around us, especially after dark, and to walk with a buddy whenever possible and advisable.

This is a University of Idaho informational communication; please note that replies to this email address may not be monitored.

We're trapped in the belly of this horrible machine
and the machine is bleeding to death


Le soleil se couche. Dans ma tête résonne la voix grave du narrateur de The Dead Flag Blues. La fin des temps approche. Autant l'appréhender avec Godspeed You! Black Emperor. J'ai froid aux mains. Ce matin je me suis encore endormi en cours. Just en face du prof en plus, alors que le cours est intéressant et tout. Mais je pique littéralement du nez. Pauvre de moi. Sans compter que de dangereux bandits armés braquent d'innocents étudiants pour leur soutirer le fruit de leur labeur.

The sun has fallen downand the billboards are all leering
and the flags are all dead at the top of their poles


Il fait froid ici, un froid à donner la chair de poule aux plus téméreux canards. -8° aujourd'hui, -15° hier, et je puis vous assurer bande de profiteurs du système, que -15° avec du vent eh bien c'est FROID.

It went like this:
the buildings tumbled in on themselves
mothers clutching babies picked through the rubble
and pulled out their hair

Radioblog c'est vraiment nul, ya jamais ce que je veux dedans.

The skyline was beautiful on fire
all twisted metal stretching upwards
everything washed in a thin orange haze


Et j'ai 6 heures à tuer à l'aéroport de Denver. Alors je regarde les gens, je prends des photos en tâchant d'être discret. Et j'ai des courbatures. Et j'ai mangé à McDonald parce que c'est le moins cher. Au comptoir, que des noirs et des noires. Aux fourneaux, des noires et des noirs. Et les deux femmes qui passent le balai, elles sont noires. Et tout le monde s'en branle. Et moi je mange des frites. Un peu plus loin, il ya des cireurs et cireuses de pompes.. noirs ou latino. Et il n'y a pas de révolution. Et ces gros porcs s'empiffrent pendant qu'on leur balaie leur crasse à leur pieds. Et ça ne choque personne. Tout est normal. Que des noirs au ménage. Et personne ne les voit, plus qu'invisibles dans leurs uniformes bleus ou verts. Et le monde tourne. Et je mange mes frites. Il n'y a pas de problème. Et tout est normal. Je me soucie plus du sort des baleines que de la misère du monde. Et elle passe le balai, encore et toujours, et personne ne la voit. Et ils sont tous noirs à ramasser les journaux, les papiers, toutes les saloperies que les gens laissent. Et ce seront encore eux qui iront nettoyer les chiottes. Et moi je fais rien. Et personne ne fait rien. Personne n'en a rien à foutre. J'ai fini mes frites.

I said: "kiss me, you're beautiful
these are truly the last days"


Pour les vacances de printemps, plusieurs options se sont offertes à moi les salopes pardon non je n'ai pas dit ça. D'une côté la Californie avec San Francisco (oussque j'ai vachement envie d'aller sacripetons) et Los Angeles (Oussque je n'ai aucune envie d'aller boursicotons), de l'autre Vancouver. Ce sera Vancouver, en voiture, avec Ian, parce que j'arrête pas d'entendre que Vancouver c'est génial. Et puis East Hastings est un quartier de Vancouver. Je n'en dirai pas plus, seuls les initiés de l'Arcane Noire saisiront la portée de mes mots.

You grabbed my hand and we fell into it
like a daydream or a fever


Bordel ya pas assez de lumière dans ce putain de coffee shop et puis j'ai faim tiens. J'ai tout le temps faim. Faim faim faim. Faim faim faim faim faim faim. Raaaah prout de bite tiens. Ici les américaines ont une drôle de façons de s'exprimer, enfin je dis drôle mais ça ne l'est pas du tout, c'est plutôt super chiant en fait. Mais je ne vois pas trop comment vous l'expliquer. Vous voyez ce que c'est d'avoir une voix claire? Oui? Non? Bon les boulets s'ils pouvaient attendre dehors ça serait sympa. Eh bien beaucoup (très beaucoup) d'américaines quand elles parlent en classe elle ne parlent pas d'une voix claire, mais plutôt en usant de cette voix que tu peux avoir quand tu fumes trop (oui parfaitement oui, et je suis français moi). Une voix désarticulée, pas naturelle, à moitié gluturalle, très moche et résolument horripilante. J'espère que vous voyez ce que je veux dire, parce que je ne dispose d'aucun autre moyen que mes mots pour arriver à mes fins.

We woke up one morning and fell a little further down -
for sure it's the valley of death


Je n'ai pas fait de compte-rendu du premier semestre, avec chiffres et graphiques à l'appui. Pourtant je pourrais. Mais je ne sais pas, on mettra ça sur le compte de la paresse. Pourtant c'était intense hein, rien de comparable à la quiétude hivernale de ces derniers temps. Alors je reviendrai bientôt, avec des secrets à faire pâlir un mouton islandais. Internet aura ma peau.

I open up my wallet
and it's full of blood..

Libellés :

4 remarques pertinentes:

At 00:41, Blogger George Abitbol said...

Commentaire qui n'a rien à voir avec l'article.

Juste pour te dire que George me gonfle en ce moment: il veut pas me lâcher la touffe.

A bientôt

Madame Soso

 
At 00:49, Blogger George Abitbol said...

Never forget:

The Pledge

The Turn

The Prestige

 
At 18:02, Anonymous Anonyme said...

hack, hack hack, HACK?

(extrait de MARS ATTACKS)

 
At 09:24, Blogger Nat pepeR said...

Georges! Georges!! Georges!!! Georges!!!! GEORGES!!!!
'tain ça me fait trop plez que tu sois là mec! Continue et lache tes coum'z sur mon bloug!!!!

Pis je suis pas un Hack.

 

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