"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

samedi, septembre 22, 2007

A Wolf at the Door


Oulala, oulala, je suis en retard, je suis en retard. Ça y est j'ai une semaine de retard dans la chronique de mes palpitantes aventures. Ralala....que dire?


Une incompréhension d'abord. Teintée de tristesse. Pourquoi, mais pourquoi, alors que l'Irlande était la deuxième meilleure équipe du monde il y a tout juste un an, pourquoi est-ce qu'il faut qu'ils jouent comme des quiches maintenant, en plein pendant la coupe du monde. C'EST PAS JUSTE!!!!

Bon il commence à faire froid ici. Après plus d'un mois de soleil et de ciel bleu, l'automne pointe le bout de son museau au nord de l'Idaho. Les feuilles commencent à jaunir, doucement.

Hier j'étais invité à trois fêtes. La première c'étaient des amis de Carrie Ann, une de mes RA, que je connais même pas (les amis je les connais pas hein, pas Carie Ann). Vu que Carrie Ann pouvait pas viendre j'allais pas y aller, là, comme ça, sans connaître personne. Alors j'ai poliment refusé. Mais ça se trouve ça se fait pas ici, et je suis passé pour un vulgaire pétrousquin.
On m'épie.
La deuxième c'était Essa et ses potes. Alors encore Essa c'est un mec sympa et tout, mais ses potes c'est pas trop mon délire. Genre un de ses potes il vient du Niger alors forcément il parle français. Et c'est une constante ici, tous les français et francophones que je rencontre eh ben...ils donnent pas envie hein. Genre le mec il entre au global village, et après avoir appris que je suis français, la deuxième chose qu'il me dit (la deuxième), c'est "Et alors, comme on dit, elles sont où les salopes?". Non non ce n'était pas du quinzième degré. Quelques minute plus tard, notre ami se dstinguera par un magnifique : "Ouais bah moi si je vivais ici, je me les ferai toutes les salopes, one by one." Mais nan gros connard tu ne vis pas ici, et tu ne te les feras pas toutes, suffit de te regarder dans un miroir. Genre le mec, il demande à Alice son numéro, son e-mail.... Que les filles puissent sortir avec des cakes comme ça m'a toujours désespéré. Mais lui, en plus d'être minable, il est moche. Donc je comprends pas non. J'ai bien essayé de lui expliquer que "salope" n'étais pas un synonyme de "fille" mais nan. Ptet blindé de thunes je sais pas. A en vomir.
Oui, on m'épie.
La troisième c'était un fête donnée par un pote à Ian, et celle là que j'avais choisi. Ben finalement elle a pas eu lieu cte fête! Alors on a regardé trois épisodes de Heroes (haha la saison 2 commence lundi ahah!) puis on est allés contempler les étoiles de cette partie du monde, dans le but d'entendre les hurllements plus ou moins sinistres des coyotes et autres loups. La lune était sublime, jaune orangée, et recouverte de quelques nuages grisonnants, ouaaaahhh. Même qu'on a assisté à un coucher de lune des plus intrigants. Quelques étoiles filantes et discussions hautement existentielles plus tard, nous repartons, transis mais édifiés, vers notre délicat cocon universitaire.
Ils sont partout.
Ah oui, et puis demain dimanche, je vais servir de modèle pour un projet photographique, suite à la demande de Karen, une étudiante chinoise qui a vadrouillé un peu partout de par le monde. Oui, vous avez le droit de vous marrer.


Mais replongeons nous dans l'océan déchainé de mon dernier week-end...


Donc de vendredi à dimanche, faisant fi de la ténébreuse montagne de travail qu'il me fallait alors (et toujours) grimper, je décidai de partir en "bagpacking trip", un peu plus au sud de l'Idaho, une fois de plus en territoire Nimiipu (Nez-Percés). Pour ce voyage qui s'annonçait épique, il nous fallait prévoir nous-mêmes nos provisions ainsi que notre équipement. Parcourant plusieurs sites de randonnée, je décide de revenir au présent, je suis désolé mais je ne peux m'empêcher de commencer mes récits au passé. Arpentant donc de long en large livres et sites spécialisés de randonnée, j'opte pour deux sachets de fruits secs (Oui, les fruits secs sont de véritables concentrés d'énergie -300 Kcal pour 100 g en moyenne-Ils sont, en outre, riches en minéraux et en oligo-éléments. Ils sont conseillés pour les efforts physiques de longue durée : randonnée, ski de fond, tennis, vélo….), plusieurs paquets de nouilles chinoises (faciles à préparer et excellente source d'énergie), du thon en boîte (excellent pour fortifier les muscles après une journée d'effort), pas mal de barres de céréales (idéales pour repartir du bon pied), ainsi que deux bouteilles de jus de fruit dilué. Si, en lisant ces mots, vous croyez ce que je viens de dire, vous me décevez grandement. Chuis pas une lavette merde! Vous savez ce que je leur dit aux diététiciens, aux nutritionnistes et leurs barres énergétiques? VOUS SAVEZ CE QUE JE LEUR DIT AUX BARRES ENERGETIQUES?? 'tain!! Pour mes deux jours et deux nuits, j'me suis équipé à l'ancienne : six Bagels (du faux pain), 360.8 grammes de Doritos, quatre minables boîtes d'ananas en jus (pour soulager ma mère lorsqu'elle lira ces lignes) et un paquet de ptit LU au chocolat. Voilà, que du lourd!

Ahhh me revoilà! Oui parce que je n'écris pas mes messages d'une traite, enfin si des fois, enfin ça dépend quoi. Là il est 01h32, 42° Fahrenheit dehors, autant dire qu'on se les pèle. J'ai pas fini de bosser, rassurez-vous, je dois me lever demain, voilà pourquoi il est stupide de ne point aller me coucher.
Ni?
Alors alors.... Où en étais-je? Ah oui, Mon expression vaut toute les manifestations et quand j'squatte ta station, on s'souvient d'ma prestation. Voilà ça c'est fait.
Poulet?
Ah oui le voyage, haha calmez-vous, calmez-vous. Ben pour les fanatiques de géographie, et je sais qu'ils sont nombreux à me lire et à me soutenir, en preuve le bon kilo de lettres que je reçois chaque jour, 'tain si je continue à déblatérer comme ça chuis pas prêt d'aller me coucher. Bref, par cette douce après-midi de septembre, après avoir loué un vrai sac de randonnée, nous embarquâmes dans un de ces combi(s?) estampillé(s) "University of Idaho", pour un voyage qui s'annonçait des plus homériques, et je sais de quoi je parle. Trois heures de voyage, toujours en direction de la "Nez-Perce reservation" au sud, du côté de la Lachsa River. Que retenir de ce voyage? Hmmm rien si ce n'est un chauffeur qui pour une fois (Dieu tout puissant, merci, je ferai la vaisselle demain soir) ne semble pas être un fanatique de rock californien, et ça c'est plutôt cool.


Trois heures plus tard, nous arrivons à bon port, et nous nous dépêchons de planter nos tentes avant le coucher du soleil. Mes pensées sont partagées entre la contemplation du lieu, plutôt bucolique, et la question qui me taraude : "Bordel de poule, qu'est-ce que je fais si je tombe sur un ours??" ça? Bon j'ai échaffaudé tout un tas de stratégies plus rocambolesques les unes que les autres, mais je ne vous en ferai pas part vous n'avez qu'à y réfléchir vous-mêmes nan mais ho.

La soirée est des plus romantiques, et je peux apprécier à ma guise les joyeux effets de l'alcool sur le commun des mortels (les autres que moi en fait). Notre guide, sympatique par ailleurs hein, tient plus du porc vautré dans sa fange que de l'aigle des hauts plateaux quand, après quelques verres de vodka cerise (non non n'essayez pas), il nous raconte ses histoires de blow job, l'oeil vitreux et la panse proméminente. Attablés, parce que nous sommes attablés en train de jouer à un jeu de carte convivial, le Hello Hell ou un truc dans le genre, bref attablés à notre euuuhhh table, il y a Thomas, Michael, Bo (qui se distinguera durant le week end en rotant toutes les cinq minutes, et je 'exagère pas!) mais aussi ah merde j'ai oublié son nom. MEEEERDEEUH! Bon bah appelons-le....Tim? OK, va pour Tim. Eh quand je pense à Tim, je me dis que mes heures passées avachi sur mon canapé en cuir de bison, que tonton Jean-Claude a ramené d'une réserve de sauvages, à regarder "Made" sur cette fantastique chaine qu'est MTV, eh ben ça ne m'aura pas servi à rien. Réflexion faite si, ça m'aura servi à rien, mais faisons comme si. Ceux qui connaissent "Made", savent de quoi je parle. Les autres tant pis pour vous ça vous apprendra à regarder Arte ou à lire des livres, pfff des livres. Tim est un jeune homme charmant, qui, de plus, et ce n'est pas négligeable, quoi que vous en pensiez, a de fort bons goûts musicaux (les miens). Mais Tim bourré, se transforme en créature MTViesque et c'est super drôle à regarder. Comment ça fonctionne? Très simple. A chaque lampée de vodka, le vocabulaire du Tim bourré rétrécit. Après plusieurs verres, mais vraiment plusieurs, Tim bourré ne prononcera guère que les mots suivants : "Dude","Man","Fucking","Mother fucker" et euuuh ben c'est tout. Le tout sans aggressivité, heureusement. Si j'ai assez de place dans mes valises je tenterai de ramener un Tim bourré en France, pour faire sensation et me faire plein de thunes.

02h13. Il faut que j'aille dormir.


Voilà, voilà, je suis de retour, plusieurs jours plus tard. Je vous parlerai bien du Titanic, mais ça sera pour une autre fois.


A mon réveil, le samedi matin, ma soeur la brume avait recouvert notre campement de son manteau de coton hydrophile chirurgical.








Après mes 180 pompes matinales et avoir avalé un petit-déjeuner sommaire, il est l'heure de partir, de marcher, de grimper, haut, toujours plus haut. Enfournant péniblement mon sac de randonnée aussi grand que moi, nous nous mettons en route après avoir jeté nos détritus dans la rivière.


















Déjà, les esprits de la forêt rôdent autour de nous, dans une ronde sournoise destinée à insufler la peur dans nos coeurs nobles et courageux hérités de nos ancêtres vikings. Admirez ce charmant écureuil (Lorraine, à toi de lui trouver un nom) venu espionner notre camp, l'air de rien. Mais on me la fait pas à moi. Après une chasse épique, il finit dans ma besace (parce qu'on me la fait pas à moi).


Durant le trajet, malgré mon genou défaillant, j'ouvre le chemin, fier mais humble, conscient de la responsabilité qui m'incombe. Mais foin de digressions! Contemplons mes amis, contemplons. Le paysage qui m'entoure est des plus sauvages, brut de décoffrage. Alors je mitraille à tout va, pestant en passant contre ces humains qui gâchent mes photos en se mettant dessus alors que je leur demande rien. La machette à la main, je défriche le terrain tel Aragorn, fils d'Arathorn, combattant les terribles Uruk-Haï de l'Isengard. Mais de bien pires périls nous attendent. Quelques instants plus tard, alors que nous gravissons les pentes escarpées, un sifflement des plus inquiétant nous parvient de la paroi rocheuse à notre gauche. "God damned! A rattlesnake.." Aidé de mon seul bâton, je combats ce redoutable hydre, esquivant ses morsures mortelles, et lui portant de violent coup de boutoir, dont le dernier s'avère fatal. Vainqueur de ce terrible combat, je me retourne, cherchant des yeux mes couards de compagnons. Ceux-ci apparaissent les uns après les autres, le regard oscillant entre épouvante et admiration. D'un signe de la tête, je les invite à reprendre la route.


Le chemin jusqu'à notre campement se déroule heureusement sans autre péripétie notable, si ce n'est la rencontre d'un autre serpent sifflant, à moins d'un mètre de ma personne. N'ignorant évidemment pas qui je suis, celui-ci s'écarte de mon chemin, sifflant comme une théière en colère.

Enfin nous arrivons. Le lieu de notre bivouac est des plus pittoresques. Imaginez une plage de sable blanc, bordant une rivière pure à l'eau miroitante et cristalinne. Pendant que ces sales gueux montent les tantes (ouais c'est bon moi aussi j'ai le droit de faire des blagues vulgaires en vous regardant, un sourire vicieux aux lèvres,c'est bon) et les tentes, j'en profite pour inspecter les alentours. Nous ne sommes pas seuls:






























Mon Dieu, mon Dieu, ils sont là. Ils nous suivent depuis le début, ils nous traquent. La chasse a commencé.... Depuis le début, ils nous pistent. Il ne me reste plus qu'àaaaaaaaaaaaarrrrrgggghhhh...........

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18 remarques pertinentes:

At 17:20, Anonymous Anonyme said...

Jean bernard lui irait bien .
Vraiment bien .

 
At 17:32, Anonymous Anonyme said...

la suite , la suite !!!

 
At 18:17, Anonymous Anonyme said...

hey Louis !contente de voir tes péripéties made in moscow !now it's like you've fitted in with the crowd...and snakes!hope you're not totally grossed out by food,anyway I so sympathize with what you're going through!

 
At 20:21, Anonymous Anonyme said...

Baaaaah ! Les pieds-tendres: de la vodka-cerise.
Muhahahaha !!

Chez nous, on l'utilise PURE, que ça soit pour nettoyer les canalisations ou pour désinfecter nos panaris et autres micoses tenaces !
(quelle bande de petits joueurs ces ricains !)

En parlant de livres, j'ai enfin réussi à louer "Stardust" de Neil Gaiman et un Connie Willis (ils n'avaient pas "Passages").

Tu as l'air de savoir que la France a écrasé l'Irlande.
De toute façon, je soutiens les Gallois (qui ont écrasés les Samoans). C'est sympa de tous les voir débarquer ici (des matchs ont lieu par chez moi) le soir, on se fait des mélées dans les rues, c'est très amusant. :D

Good Bye.

 
At 20:31, Blogger Kyle said...

Ces images sont vraiment belles Louis

 
At 21:54, Blogger Nat pepeR said...

Hmmmm Jean-Bernard, Jean-Bernard.... On a pas déjà un Jean-Bernard nous? Mais c'est vrai que ça lui irait bien.

La suite? Carpe diem Judith. D'ailleurs change de nom parce que là....

Hey Elisabeth! Heyeuuh the snakes! My house is in the kitchen anddeeuuuh welcome here!

Petit Jean, sache que mes semaines passées cheez les différentes tribus indiennes des plaines et plateaux, m'ont appris beaucoup de choses. Beaucoup de choses....

Alors si tu ne veux pas que je te scalpe à mon retour, tu ne parle pas de l'Irlande en ces mots. Quant aux gallois et autres français, je les emmerder, que ce soit bien clair.

Et c'est "Sans parler du chien" qu'il faut emprunter en premier pffff nan mais vraiment.

Thanks Kyle, thanks DUDE. And welcome here, and Godspeed! You Black Emperor.

 
At 14:24, Blogger Mouette sans frontières said...

Très chouettes photos ! Et c'est vraiment un plaisir de lire tes délires mon cher Louis ! Par contre tu pourras me faire un mot pour mon prof pasque je sais pas comment lui espliquer que du coup j'ai pas le temps de préparer mon partiel de jeudi (mais pourquoi un partiel le jeudi, déjà, me diras tu, et bah c'est une question qui mérite d'être posée te répondrais-je.)

I really enjoy your crazy stories anyway ^^ (bon, quand est ce que je commence à imprver mon english moi ?)

 
At 00:24, Anonymous Anonyme said...

Tu n'es pas très sympa.

Justement, j'ai emprunté "sans parler du chien" puisqu'ils n'avaient pas "Passages". Pour l'instant, je suis surtout sur "Stardust"...

"On the sid of Mount Calamon a grov of glas flowers grows. The journey there is perilous, and the journey back is more so."

Salut.

 
At 08:53, Blogger Nat pepeR said...

Bon Martine c'est pas en battant la breloque comme ça que je vais oublié que tu me dois une carte postale. Pis si tu continues je t'nvoie une spécialité de l'Idaho alors attention hein.
Iiiiiiiiiih on est copains de pas préparage de partiel!!!!

Petit Jean tu as oublié un "vraiment" quelque part. Tu me feras une étude détaillée du roman, pas plus de 50000 caractères mais pas mois de 48560 (+ou- 0,002%), à rendre pour le 11 novembre sans faute.

 
At 11:51, Blogger Mouette sans frontières said...

Cher Louis,

Your carte postale was purchased this morning at the book store. Comme tu le vois, je suis toujorus en train de ne pas préparer mon partiel, et je m'y applique ! Bon, je vais faire un sonnet alors.

 
At 21:48, Blogger Nat pepeR said...

Ouaaaahhh Martine t'es trop forte!

 
At 23:52, Anonymous Anonyme said...

Mmmmmmmmmmmh (hésitant)

Pas que ça à faire: jsuis à la "fuck", je bosse MOI, Monsieur.

 
At 23:37, Blogger Mouette sans frontières said...

_ Aschtroumpf !
_ A vos souhaits...

 
At 11:42, Blogger Nat pepeR said...

Petit Jean, sache que les têtes brûlées, moi je les mate euh là.

Merci à ceux qui ont compris le sens de ce subtil calembours, il m'en a fallu du temps pour le trouver.

Martine tu te sens bien? T'as attrapé quelque chose?

 
At 20:42, Anonymous Anonyme said...

Cher ami,

Je vous propose de tester votre bravoure lors de l'affrontement que vous me proposâtes dernièrement (j'attends toujours que vous m'indiquiez au dessus de quelle rivière aura lieu la rencontre et à quelle époque de l'année).

Cordialement
PJ

 
At 22:04, Blogger Nat pepeR said...

La Columbia river évidemment, cela va de soi. Peut importe l'époque, cela ne changera rien au résultat croyez-moi. L'esprit du saumon m'accompagnera tout comme la ruse de Coyote, je n'aurais pas d'autre arme.

 
At 13:55, Anonymous Anonyme said...

Ce récit réveille en mois l'envie de partir du Mans, oui, là, tout de suite, avec un sac à dos, ma bite et mon couteau, pour explorer les landes désolées envahies par la brume et danser avec le vent le long des cîmes de montagnes, tout inscrivant les mots sacrés sur les murs des habitants de la vallée, pour ensuite me réfugier, content de mon sinistre forfait, dans la taïga la plus touffue, où je régnerai tel un seigneur sur ses terres, hurlant à la lune et me baignant dans les cascades...

 
At 04:24, Blogger Nat pepeR said...

"ma bite et mon couteau" j'l'avais oublié cette expression! Merci Malcolm, merci.

Plus tard, quand le vent des Sept Mers aura tanné nos peaux et blanchi nos cheveux, nous partirons vers de sombres horizons lointains et inconnus, tirant notre révérence devant ce monde corrompu et depus bien longtemps voué à la Destruction.

 

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