Not only did they bring the word of God, but they acted like they were God"
Comme le titre ne l'indique pas, ce week-end je suis parti camper dans l'Ouest sauvage - je m'interromps pour vous signaler qu'il y a un chinois à moins de deux mètres de ma personne, alors chuis obligé de baisser le son de mon ordinateur, son qui intrinsèquement n'est déjà pas spécialement élevé, alors ça fait chier nan mais c'est vrai qu'est-ce qu'il vient foutre là je lui ai rien demandé moi... - camper au beau milieu de nulle part, dans la Wilderness états-unienne. Ce qui se demandent pourquoi je pars en camping alors que j'ai plein de bouquins à lire, eh bien je fais ce que je veux, je suis majeur et vacciné même si ça fait mal et que j'aime pas trop ça.
Nous sommes allés camper du côté du Winchester Lake, en pleine réserve Nez-Percés. Au départ du Global Village, quatre voitures sont affrétées. Aidés du maréchal ferrand et des trois autres cochers, nous vérifions l'état des fers à cheval ainsi que l'état des essieux. Jim "Kiddy" Bonnes, un vieux briscard du Tennessee, autrefois trappeur en Nouvelle-France, nous accompagne. Malgré son haleine avinée, je devine que c'est un bon bougre, et son expérience nous sera utile en territoire sauvage.
"S'pas pour dir' sheriff Frenchy-Bear ( voilà le surnom dont j'ai hérité après avoir abbattu un grizzly à mains nues lors d'une chasse au coyote ), mais les sauvages ben c'est pas des tendres. J'peux vous l'dire ma parole, j'ai ben roulé ma bosse de part l'monde, et les sauvages sont pires que des frelons enragés quand y s'agit de défendre leur bout d'gras."
Hochant la tête d'un air distant, je profite du peu de temps qu'il nous reste avant le départ pour graisser mon Winchester colt 8 coups, une petite merveille que j'ai ramené de Philly il y a trois ans.
"Joli engin que vous avez là, et je m'y connais...."
Levant la tête et réajustant mon chapeau, j'aperçois un grand homme mince, les cheveux aussi sombres que ses vêtements. Son rictus me rappelle quelqu'un, mais je ne parviens pas à trouver qui.
- Mais je ne me suis pas présenté, William McKey, de la Northwest Fur Company, on m'envoie prospecter en territoire sauvage. Parait qu'il y a un sacré potentiel là-bas.
- Hmmmoui peut-être, lui réponds-je, tout en machonant le bout de mon cigario. Mais cette expédition est sous mon commandement, alors vous ferez ce que je vous dire de faire. Est-ce bien clair?"
L'homme en noir me fixe, un air de défi dans le regard. "Okay, okay, me lance-t-il en baissant les yeux avant de s'éloigner, c'est on ne peut plus clair....
- Oh ça pour l'avoir mouché ben vous l'avez pas raté sheriff! Ah s'pas pour dir'mais ça fait plaisir d'avoir à faire à quelqu'un comm'vous, et j'sais d'quoi j'parle. Passque pour avoir bourlingué ben j'ai bourlingué, et j'sais d'quoi j'parle! Ah ça m'rapp.... BANG!!"
De deux coups de Winchester j'abats Jim "Kiddy" Bonnes. C'est pas le tout mais il commençait à me faire grave chier l'enfoiré, et vu le nombre de bouquins que j'ai à lire j'ai pas que ça à foutre non plus.
Quelques minutes plus tard, nous faisons monter les Dames&Demoiselles à l'arrière des voitures, non sans les avoir rassurées sur le déroulement du voyage.
"Tout ce passera bien Mesdames, vous n'avez pas à vous inquiéter. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes*. Vous n'avez rien à craindre avec moi.
- Êtes-vous sûr de ce que vous avancez Sheriff Franky-Bear ?, me lance une gouvernante. J'ai entendu dire que les sauvages sont plus enragés que des frelons quand il s'agit de protéger leur territoire
- Frenchy-Bear, Frenchy-Bear. Ecoutez madame, comme je vous l'ai dit, il n'y a rien à craindre. Les sauvages sont en paix avec nous depuis plusieurs années maintenant. Et J'ajou....
- Mais on ne peut pas leur faire confiance à ces sauvages sheriff Franky-Bear! Jai entend... BAAAF!!!!"
- Mais on ne peut pas leur faire confiance à ces sauvages sheriff Franky-Bear! Jai entend... BAAAF!!!!"
D'un coup de crosse j'allonge la vieille bique sur la banquette arrière de la diligence. "Alors écoutez-moi bien les pouffiasses. Je suis fatigué, j'ai plein de boulot, je suis en retard, alors j'ai pas que ça à foutre d'être continuellement interrompu par des poivrots ou des dindes qui ne sont jamais sorties de leur petit intérieur de bourgeoise! ALORS LA PROCHAINE QUI OUVRE SA BOUCHE JE LA DONNE A BOUFFER A MES PORCS D'ACCORD???? A MES PUTAIN DE PORCS!!!!"
Saisissant la bride de mon étalon Dreamcatcher, je me vautre à terre parce que ce n'était pas la bride de mon étalon Dreamcatcher mais les nattes blondes de Piggy Johnson, la fille du barbier. Après avoir fusillé tout être humain se trouvant à quinze mètres à la ronde, je peux enfin me mettre en route vers ce putain de camping.
A quatre sur la banquette arrière de la voiture, le voyage est des plus pittoresques. Remerciant le Ciel de m'avoir fait svelte et élancé, je lutte néanmoins pour survivre entre Thomas et Alice (un cliché de beauté allemande avec dix centimètres en moins et un accent français à faire fondre un régiment de pains de glace). Après nous être égarés de part les routes sans fin qui ne semblent aboutir nulle part, nous faisons halte à proximité d'une auberge. Laissant mon étalon Dreamcatcher et un quarter au garçon d'écurie, je franchis les portes de l'auberge, le chapeau à la main. Malgré l'atmosphère suffocante due au tabac de mauvaise qualité, j'avance vers le comptoir.
"Un double Paddy chef!, dis-je au barman d'un ton engageant. Celui ci, affairé à laver un verre propre de l'autre côté du comptoir, ne réagit pas. Un dou-ble Pa-ddy, chef, articule-je, les yeux rivés vers le barman, qui reste de marbre."
C'est alors que j'entends une voix rauque derrière moi.
"Ici on n'aime pas trop les étrangers, étranger."
Vif comme l'éclair, je me retourne, prêt à en découdre.
"MAIS PUTAIN C'EST PAS UN PEU FINI OUI???? NAN MAIS VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE J'AI QUE ÇA A FOUTRE?? MAIS VOUS TENEZ A RUINER MES ETUDES?? L'ESPOIR QUE MES PARENTS ONT MIS EN MOI???? JE VOUS PREVIENS, MA PATIENCE A DES LIMITES, ET LES LIMITES IL VAUT MIEUX NE PAS LES FRANCHIR, SINON....SINON....SINON JE DEVIENS TRES TRES MECHANT!!!!"
A cause de mon chapeau trop grand pour moi (putain de chapelier, je dois le flinguer lui aussi) je ne vois pas le lâche qui dégaine et me tire dessus à bout portant. Je ne dois la vie qu'à mon pin's Jean-Pierre Pernaut. La balle ricoche dessus et par ricochets successifs, tue les six blancs-becs présents dans le saloon. Après avoir vidé un diabolo menthe qui trainaît sur le comptoir et dit une rapide prière à Jean-Pierre Pernaut, je sors de l'auberge salooniesque d'un pas triomphant.
Après cette halte, nous remontons tant bien que mal dans notre véhicule de Calvin, notre chauffeur (ohla il fadra que je vous en parle tiens), et nous repartons à brides abattues vers notre destination. Un paquet d'instants plus tard nous arrivons à bon port, une heure après la première voiture (mais c'est pas de notre faute donc l'honneur est sauf). Avant de passer de vie à trépas, il faut absolument que je vous raconte le fonctionnement des campings américains et ce que l'ont y a fait. Car il faut que vous sachaaaaaaaaaarrrrgggghhhhhh....Damnaarghhh.....Les indiaaaarrrgghhh....Ils m'ont eaaaaaargghhhhh.....
T
A
T
A
N
K
A
Ben là, comme vous pouvez le voir, je faisais un peu le con avec la voiture de Calvin. J'accélérai à fond pis je prenai l'espèce de tremplin aménagé. Les bonds de 5 mètres avec une dodge c'est super fendard. Waaah j'me suis bien marré tiens.* En français dans le texte
Libellés : Famous potatoes
11 remarques pertinentes:
bon super mais qui est jim kindy bones ?
Alors déjà super si tu veux, hein, et pis aussi c'est pas "jim kindy bones", c'est Jim "Kiddy" Bonnes, rien à voir mais rien à voir. Et pour savoir qui est Jim "Kiddy" Bonnes ben suffit de lire ce qui écrit ci-dessus, parce c'est écrit avec des mots en français.
'tain.... Si Jimmy entendait ça....
"Et les gentils tueront tous les méchants", acte II, scène 1, prise 47, eeeeeet... ACTION ! Et avec conviction cette fois Ashley !
"Oh mon dieu Brandon, c'est bien toi ? Car je me demande si c'est bien toi ?"
COUPEZ ! On la refait. Sans Ashley pour voir. Acte II, scène 1, 48 ème prise eeeet ACTION !
"..."
COUPEZ ! Mmmh... Pas mal non plus...
N'oubliez pas de me féliciter pour les photographies qui sont toutes de moi.
N'oubliez pas.
Pis Ashley a toujours été à côté de la plaque. Toujours.
A mon avis, tu m'prends pour un con. Tu m'as l'air bien jeune pour avoir connue cette époque, une vachette comme toi. Ca sent le pipo ton histoire... le pipo !
Jimi va botter des culs, ooooooooooooooh oui.
Ah arrêtez vos conneries patron. C'est mon fils, mon fiston, pfff... J'sais pas pourquoi, il s'est attaché à moi. Alors, je l'aide.
Kurt j'a une surprise pour toi dans mon prochain article. Haha!
Hâte de voir ca.
quest ce que cest drole
nan vraiment
et pis ces photos sont magnifiques !!
Ahhh arrête Nolwenn on va croire que je t'ai engagée pour me complimenter!
Réflexion faite tu peux continuer.
Merci!
Non, Nolwenn a raison! Elles sont vraiment magnifiques ces photos! Et puis ton histoire loooool le farwest loooooool mdrrrrr tro tro lol biz a + lol
Ecrase un peu espèce de néo-gothique refoulé. Moi les corbeaux comme toi je les plume OK? Puis je les empaille pour les foutre dans mon salon, DANS MON SALON!!!!
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