You can learn a lot of things from the flowers....
Et les crakers qui défilent comme les poufs sur les Champs Elysées. Et Il ne sait plus trop où de la tête donner. Et il est fatigué, oui très fatigué. Et Sir Thomas Wyatt l'a piégé, oui piégé. Alors il dort debout, toutes ces questions il n'en viendra jamais à bout.
Après un week-end d'expérimentations, marqué par quelques instant de vie en slow motion, voici venu le temps des expectations. Ecoutons de nouveaux sons, des films, oui des films à foison et de dormir oublions. La crève est au rendez-vous, mais il résistera car après tout, qu'est-ce qu'on s'en fout? La vie a ce quelque chose d'un grand chamboultou.
Des nouvelles éparses voire sporadiques, oui mais il manque de temps, de temps oui. The Prestige il l'a vu, oh oui, et depuis il ne parle plus qu'à la troisième personne, même si personne n'en connait la raison, sacripotons! "Alors ruez-vous sur ce film que Diantre! Et merci à Christopher Nolan, un grand merci", s'exclame-t-il à qui veut l'entendre.
Une ballade au New Arboretum, toujours aussi joli en ces jours d'automne chaleureux et tout bleus. Des feuilles de toutes les couleurs recouvrent le sol d'un tapis de feuilles de toutes le couleurs, défiant les lois de l'Univers et celles de la syntaxe française. Des souvenirs grapillés à gauche à droite, des parfums bien familiers et des jambes toutes engourdies.
Alors ce soir, escorté d'une Nodoka du soleil levant, il a déserté les plats malsains du Wallace Food Court pour ceux plus exotiques de l'Empire du Milieu, secrètement gardés par les demoiselles aux noms anglicisés parce que c'est trop dur à prononcer Karen et Rosie. Appréciant de se nourrir d'une nourriture digne de ce nom, il ne peut que constater avec amusement l'attrait que représente-encore!- l'hexagone aux yeux de nombre d'asiatiques, et songe à trouver un mécène pour financer un voyage extrèmement oriental.
Son rythme de sommeil est décalé, déphasé. Peut-on parler de sommeil d'ailleurs? Il avait prévu de se reposer un peu ce soir, mais non peine perdu. Dans quelques heures il baillera à s'en décrocher la machoire, en se demandant pourquoi son moi du soir n'écoute jamais son moi du matin.
Alors il cherche une conclusion sans vraiment en chercher, en se disant que c'est un bon moyen d'en trouver une, justement. Bientôt il devra passer l'aspirateur, courir un peu partout, être ici et là, et même se lever bien avant que la lune ne parte se coucher. Mais avant tout cela, il a encore un peu de temps, un tout petit peu. Alors il se tait et il écoute cette belle chanson qui semble étrangement résiter au temps.
Libellés : Famous potatoes
4 remarques pertinentes:
Le revelateur de la crevette est son eau de cuisson.
Come tell me your story where you fly with your wings of gold...
Bon ben vous dormez ou quoi?
c'est beau pourtant
Alors déjà premièrement, je ne suis pas une crevette.
Deuxièmement, one day, I'am going to grow wings (a chemical reaction, hysterical and useless), mais j'ai encore un peu de temps devant moi.
Troisièmement bien sûr que c'est beau pourtant, manquerait plus que ce soit moche pourtant.
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