"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

lundi, septembre 22, 2008

Fluctuat Nec Mergitur


Il y a quand même un mec qui est entré sur mon blog, sanctuaire de vertu s'il en est, en tapant les mots : "photos de femmes posant avec un katana". J'imagine la scène. Je n'imagine pas la personne en question. Elle se reconnaîtra peut-être.

Un(e) autre cherchait seulement à "effrayer les écureuils"et a échoué chez moi, alors qu'il est de notoriété commune que ce blogue est un refuge pour ces petits sciuridés (je l'ai lu dans un livre).

Un coeur pur cultivait le secret espoir de visionner un ou des "documentaires sur les nounours en peluches", rien que d'y penser ça me met les larmes aux yeux, alors qu'un autre projetait de "dormir dans une réserve indienne dans l'idaho", j'espère que grâce à moi il aura réussi à exaucer son voeu le plus cher.

D'autres illustres inconnus recherchaient des renseignements sur les "bourgeasses", "anton newcombe déteste la france" (merde alors, on est plutôt mal barrés), et des trucs plus ou moins bizares comme "musique de mais a quoi a tu pense quand tu ma tray", "profil aquilin et la mode" ou ce genre de trucs.

Et j'ai envie d'écire des lettres. Mais il n'y aurait plus de téléphone, plus de voitures et plus d'internet ni d'ordinateur. Ah merde alors.
Nou
Sinon je lis un livre merveilleux, les Lettres et Carnets de Hans et Sophie Scholl. C'est pas vraiment un livre puisque ce sont principalement des lettres. C'est justement ça qui est beau. Très beau même. Oserais-je dire "bouleversant"? Oui j'ose.

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mardi, septembre 16, 2008

Contre vents et marées savoir se maintenir





Découvrez Dead Can Dance!






J'ai de drôles de chaussures aux pieds. Dire qu'il y a six (huit?) ans de cela, je comptais les sous en francs. Je me suis coupé le l'index gauche avec le couteau à pain et j'ai beaucoup de livres très différents à lire, mais ça prend du temps. L'automne est déjà là, je le sens. Dieu que j'aime l'automne. J'aimerais bien découvrir une petite île abandonnée et y passer un hiver avec quleques livres et une frégate de course. J'aime les îles. J'ai découvert une petite île quelque part en Irlande, une île où se réfugier en cas de fin du monde. Une île mystérieuse, sans plage aucune, juste des arbres bordant le rivage. Une île avec pour tout habitant un monsieur barbu et des poules affectueuses. Un monsieur qui parle sans arrêt et des poules qui vous suivent où que vous allez, vous picorant les pieds de temps à autre, on ne sait jamais. Une île que j'irai un jour conquérir avec mon armée de matous. L'automne est là je vous dis.


I sat within the valley green, I sat me with my true love
My sad heart strove the two between, the old love and the new love
The old for her, the new that made me think on Ireland dearly
While soft the wind blew down the glen and shook the golden barley

'Twas hard the woeful words to frame to break the ties that bound us
But harder still to bear the shame of foreign chains around us
And so I said, "The mountain glen I'll seek at morning early
And join the bold united men," while soft winds shake the barley

While sad I kissed away her tears, my fond arms round her flinging
A yeoman's shot burst on our ears from out the wildwood ringing
A bullet pierced my true love's side in life's young spring so early
And on my breast in blood she died while soft winds shook the barley

I bore her to some mountain stream, and many's the summer blossom
I placed with branches soft and green about her gore-stained bosom
I wept and kissed her clay-cold corpse then rushed o'er vale and valley
My vengeance on the foe to wreak while soft wind shook the barley

But blood for blood without remorse I've taken at Oulart Hollow
And laid my true love's clay cold corpse where I full soon may follow
As round her grave I wander drear, noon, night and morning early
With breaking heart when e'er I hear the wind that shakes the barley.

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