"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

dimanche, juillet 16, 2006

Tiens encore une reprise! et une sublime reprise. "One more cup of coffee" de Dylan par les White stripes. Cette chanson est si émouvante....

Go!

Your breath is sweet
Your eyes are like two jewels in the sky.
Your back is straight, your hair is smooth
On the pillow where you lie.
But I don't sense affection
No gratitude or love
Your loyalty is not to me
But to the stars above.

One more cup of coffee for the road
One more cup of coffee 'fore I go
To the valley below

Your daddy he's an outlaw
And a wanderer by trade
He'll teach you how to pick and choose
And how to throw the blade
He oversees his kingdom
So no stranger does intrude
His voice it trembles as he calls out
For another plate of food

One more cup of coffee for the road,
One more cup of coffee 'fore I go
To the valley below

Your sister sees the future
Like your mother and yourself
You don't know how to read or write
There's no books upon your shelf.
But your pleasure knows no limits
And your voice is like a meadowlark
But your heart is like the ocean
Mysterious and dark

One more cup of coffee for the road,
One more cup of coffee 'fore I go
To the valley below....

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Pédagogie enfantine ou comment passer une nuit calme en mini-camp

Ce soir les enfants, pour votre première veillée au camping, je vais vous raconter une petite histoire. Parce qu'avant d'aller vous coucher, il faut que vous sachiez ce qui se passe dans ce camping, là, juste au dessus de vos tentes.

Mais pour cela je vais devoir vous parler un peu du Passé.

Il y a fort longtemps, à la place de ce camping où nous nous trouvons actuellement, il y avait une forêt. Mais pas une forêt comme les autres! Une forêt immense, la pus grande forêt que le monde ait jamais connue. Dans cette forêt vivaient des espèces merveilleuses, des espèces qui n'existaient que dans cette forêt. Les plus hauts arbres de la forêt abritaient les hommes des arbres. Ces hommes des arbres nous ressemblaient beaucoup, sauf qu'il possédaient une belle fourrure soyeuse et leurs bras était beaucoup plus grands que les nôtres, car ils s'en servaient pour sauter d'arbres en arbres et pour cueillir des fruits. En effet ils se nourrissaient exclusivement de fruits. Tout le monde vivait donc heureux et en parfaite harmonie dans cette forêt magnifique.

Mais un jour, les humains arrivèrent. Ces humains était de méchants humains, qui ne pensaient qu'à gagner de l'argent. Et ils avaient décidé e construire une ville en plein milieu de la forêt, une ville avec un camping juste à côté. Mais pour cela, il fallait d'abord raser la forêt et expulser les habitants qui s'y trouvaient. les humains eurent donc une idée horrible. Ils décidèrent d'allumer un gigantesque feu en pleine nuit afin d'incendier la gigantesque forêt et de forcer ses habitants à la quitter. Ce fut le plus gigantesque et le plus terrible incendie que le monde ait jamais connu. Presque tous les arbres de la forêt furent brûlés, les seuls qui existent encore sont au dessus de nos têtes.

Mais le pire fut ce qui arriva aux hommes des arbres. La plupart d'entre eux dormait et ne put échapper aux flammes. Les survivants furent eux aussi brûlés, si brûlés qu'ils perdirent toute leur fourrure et qu'ils devinrent totalement aveugles. Mais ils avaient beau être aveugles, ils savaient quand même qui leur avaient fait ce mal horrible, qui avaient détruit leurs familles et leur forêt. Les survivants de hommes des arbres se regroupèrent donc dans les rares arbres qui avaient eux-aussi survécu et décidèrent de ne jamais pardonner aux humains ce qu'ils avaient fait.

Mais à cause de l'incendie, leur vie n'était plus du tout la même qu'avant. Avant ils se nourrissaient exclusivement de fruits. Maintenant qu'il n'y avait presque plus d'arbres, ils étaient obligés de se nourrir d'animaux voire même d'humains imprudents qui s'aventuraient trop près de leurs arbres. Leurs longs bas s'étaient transformés et se terminaient désormais par de longues griffes dont ils se servaient pour aggriper leurs proies et les remonter tout en haut de leurs arbres pour les dévorer. Mais nous l'avons déjà vu, à cause de l'incendie, les hommes des arbres étaient devenus aveugles, ils ne distingaient plus rien, pas même ce qu'ils étaient devenus. Pour chasser et survivre, les hommes des forêts ne peuvent se fier qu'à ce qu'ils entendent. Le meilleur moyen de leur échapper est donc de ne faire aucun bruit, absolument aucun bruit, de rester silencieux comme une ombre. Parfois les hommes des arbres laissent pendre leurs longs bras et leurs griffes grattent les toiles de tente. Ils cherchent à savoir s'il y a des humains à dévorer. C'est surtout dans ces moments-là qu'il ne faut faire aucun bruit, sinon les hommes des arbres soulèvent la tente et l'emmènent directement dans leur arbres. les hommes des arbres aiment beaucoup capturer des enfants car leur chair est plus tendre pour nourrir leurs petits. Mais rassurez-vous, si vous ne faites aucun bruit, il ne vous arrivera rien.

Allez les enfants, tout le monde va se laver les dents puis après, tous au lit! Et je vous conseille de ne pas trop faire de bruit!



samedi, juillet 15, 2006

Tiens je n'ai point encore parlé de musique moi. Pourtant sans elle je suis bien peu de chose.
Si vous voulez entendre une chanson sublime, là, maintenant et tout de suite, allez de ce pas écouter la reprise de "Wonderwall" d'Oasis par Cat Power. Et savourez....


Wonderwall


Today is gonna be the day
That they're gonna throw it back to you
By now, you should've somehow
Realized what you gotta do
And I don't believe that anybody
Feels the way I do about you now

Backbeat the word is on the street
That the fire in your heart is out
I'm sure you've heard it all before
But you never really had a doubt
I don't believe that anybody
Feels the way I do about you now

Today was gonna be the day
But they'll never throw it back to you
By now you should've somehow
Realized what you're not to do
I don't believe that anybody
Feels the way I do about you now

I said maybe
You're gonna be the one who saves me
After all, you're my wonderwall....

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Alice




Alice au pays des Merveilles et ce qu'elle trouva de l'autre côté du miroir....

Si j'avais un chevet, ce livre extraordinaire serait mon livre de chevet. Un jour, plus tard, quand mes cheveux auront blanchi et ma peau sera tannée par le poids des ans, j'aimerai raconter ce conte à mes petis enfants, assis en demi-cercle devant moi sur une peau de tigre que j'aurais moi même ramené de la jungle bengalienne, au péril de ma vie. Le feu crépitera dans mon dos et dans un sourire je commencerai :
"Alice commençait à se sentir très lasse de rester assise à côté de sa soeur, sur le talus, et de n'avoir rien à faire...."
Et là je ferais semblant de m'endormir (ou alors je m'endormirai vraiment, c'est selon), afin que mes petits-enfants s'exclament : "Grand-père? Grand-père continue ton histoire s'il te plait!! Nous aimons tant t'endendre nous la raconter!!"
Ou ces petits cons, ravis de me voir m'assoupir, en profiteront pour aller s'éclater sur la console vidéo virtuelle dernière génération, me laissant ronfler bien au chaud. Une demi-heure plus tard, je me réveillerai et constaterai que mes petits-enfants ne sont plus là, et j'en profiterai alors pour me plaindre de la jeunesse actuelle, et même que c'était vachement mieux avant, qu'il n'y a plus de respect et tout et tout.

Ce livre est une véritable mine d'or. On peut tout y trouver. De l'absurde délicieux, du non sens, de l'humour, de le poésie, des personnages fabuleux et tant d'autres choses! Je ne me lasserai jamais de parcourir ce monde féérique. Pourquoi ça n'arrive qu'aux autre ces aventures là?? j'ai déjà brisé deux miroirs en essayant moi aussi de découvrir ce qu'il y avait de l'autre côté. Et mon con de chat n'a rien du chat du comté de Chester, il ne pense qu'à faire des conneries et à me ronronner dans les jambes, sans ne jamais m'adresser la paroles que par des miaulements plus ou moins stridents.

Quel monde de merde....

"Ma parole!" pensa Alice, "j'ai souvent vu un chat sans un sourire, mais jamais un sourire sans un chat!... C'est la chose la plus curieuse que j'aie jamais vue de ma vie!"

lundi, juillet 03, 2006

Calvin&Hobbes

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The King of Kings



















Putain ça y est j'ai résussi à mettre des images! Hum....
Henrik Larsson.
Né le 20 septembre 1971 à Helsinborg, en Suède.

Alors ce joueur fait partie de mes 12627 idoles. C'est peut-être un peu con de parler d'un joueur de foot après un exposé très succint sur les coiffeurs, mais j'en ai rien à foutre d'abord vous n'avez pas le monopole de la connerie.

Ce joueur, qui va sur ses 35 ans, est un véritable phénomène. Après des dizaines de buts plantés aux défenses de Suède puis de Pays-Bas, Henrik débarque au Celtic Glasgow (club de mon coeur qui fera, j'en suis certain, l'objet d'un exposé ultérieurement, parce que ya tout plein de trucs à dire là-dessus).

Et au Celtic Glasgow, Henrik Larrson, marquera presque autant de buts qu'il disputera de matchs, presque 200 en 7 saisons. Ce qui lui vaudra d'être adulé, encore jusqu'à aujourd'hui, et de recvoir le surnom de "the King of Kings" putain c'est la classe quand même. Et cet homme là respire la classe. Seul joueur métis entouré de blondinets dans son pays natal, il s'et imposé grâce à son talent et son incroyable sens du but et du jeu. Après deux saisons passées au Barça, avec à la clé une ligue des Champions, Henrik a décidé de repartir pour la Suède et pour Helsinborg. La boucle est bouclée.

Chapeau à toi le Roi des Rois!

http://www.youtube.com/watch?v=DQXrWyxutyE&search=henrik%20larsson

Il faut le savoir....

Si je parviens à m'occuper de ce blog pendant deux semaines encore, ce sera déjà une victoire. J'ai tendance à me lasser assez rapidement. Et c'est bien dommage ma foi.
J'ajouterai que je n'ai parlé de ce blog à absolument personne, si bien que je déclare ici solenellement que j'offrirai une boîte de conserve de noix de cajou au premier pèlerin qui laissera un message. Peut-être ce moment arrivera demain, peut-être dans trois ans, sans doute jamais mais qu'importe. Peut-être aussi que d'ici là j'aurais compris comment on affiche une photo....
Car les relations entre l'informatique et moi sont assez tendues pour ne pas dire houleuses. Oui il faut bien le dire l'informatique n'est pas une de mes spécialités, moi qui en suis pourtant exceptionnellement pourvu. Mais il faut bien en laisser un peu aux autres pas vrai?

dimanche, juillet 02, 2006

Les coiffeurs....

Au diable les présentations. Parlons plutôt de ces gens sans qui le monde ne tournerait pas aussi rond, de ces gens qui détiennent entre leurs ciseaux un pouvoir terrifiant, je parle bien sûr des coiffeurs.

Le simple fait d'évoquer l'idée qu'il serait éventuellement temps de penser à penser d'aller au coiffeur a toujours été une inquiétude incommensurable pour moi. Je félicite les personnes brillantes qui, après avoir lu ma dernière phrase, se sont exclamées de rage : "Chez le coiffeur! On dit pas "au coiffeur" on dit chez le coiffeur!! CHEZ LE COIFFEUR!!!! C'est pourtant simple MERDE!!!!". Quant aux personnes qui ne s'étaient aperçues de rien, je les remercie car pour elles, ce n'est pas tant la forme que le fond qui importe le plus, et qu'est ce qui importe plus que le fond?? Non mais je vous pose la question??

Mais cessons ces bavardages futiles et concentrons-nous sur le sujet qui nous préoccupe, enfin qui me préoccupe pour être tout à fait exact. Les coiffeurs ont le sort du monde entre leur mains je le répète.
Dans mon cas les coiffeurs ont toujours été des coiffeuses. Je me revois encore sortir du salon de coiffure (c'est comme ça qu'on dit parait-il) l'air serein à l'extérieur mais absolument catastrophé au fond de moi-même, me retranchant dans ma chambre des jours entiers, sans rien manger ni boire, jusqu'à ce que ces damnés cheveux ne daignent repousser. car il faut avouer que j'ai un comportement pour le moins étrange sitôt que mon crâne est la merci d'une coiffeuse. Oubliant le sempiternel "court mais pas trop court....mais court quand même hein" énoncé avant la coupe, j'ai tendance à encourager la coiffeuse à sans cesse couper plus: "comme ça au moins j'y retournerai pas avant un bon moment!" . Et quand je réalise qu'il faudrait peut-être arrêter, il est bien trop tard. Qu'on ne vienne pas me parler de cyclone Katrina ou de grippe aviaire après ça!

Cependant depuis quelques mois déjà, je suis parvenu à réfréner cette pulsion destructrice et à stopper les ciseaux de ma coiffeuse à temps. Peut-être devrais-je y voir le signe d'un renouveau? D'un profond changement en moi? Je tâcherai d'en savoir plus c'est promis.
Et la lame de rasoir dans tout ça?? Vous savez, elle qui sert à raser les petits cheveux qui ne peuvent être coupés au ciseau? Vous voyez comme elle est effilée cette lame?? J'ai toujours eu peur que la coiffeuse, prise d'un crise de folie passagère, me tranche la gorge avec un sourire sadique ('fin avec une lame de rasoir mais je pense que vous m'avez compris), puis reprenne son travail comme si de rien n'était. Faut mieux pas que je me lance dans la coiffure moi....