"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

mercredi, juin 20, 2007

Chapitre III : De découvertes en découvertes

Premier objectif : Trouver un asile, une base arrière où, harrasés par la fatigue, nous pourrons nous délasser chaque soir. 'fin une auberge de jeunesse quoi! Même un taudis putride peuplé de nécrochores corrompues, mais trouver quelque chose! c'est pourquoi nous nous mettons en route.


Les premières impressions restent gravés longtemps dans la mémoire c'est bien connu. Une des premières choses qui me revient en tête, c'est le terrible entassement de vélocipèdes partout où on passe. La légende est vérité, ce pays est véritablement dédié aux vélos.






Alors dans certaines rues yavait ça, là à droite, très effrayant.












Et puis aussi près de la gare, des entassements de vélos une peu comme ça et tout, avec les vélos du dessous complètement défoncés et tout.




Car oui lecteur, tâche de t'imaginer notre désarroi d'honnêtes français devant des pistes cyclables s'étendant à l'infini, des feux rouges et verts en compte à rebours dont la couleur est respectée par tout un chacun ( Personne ne traverse au feu rouge! Même quand il n'y a pas une voiture à 800 mètres à la ronde! Heureusement que nous étions là pour nous comporter en touristes français de base et traverser les rues comme des fous sous le regard courroucés des autochtones, eh ouais nous on est comme ça, sans concession).

Après avoir repéré l'office de tourisme de Copenhague, nous nous y rendons et passons un bon moment à choisir une auberge de jeunesse, proche du centre ville et la moins onéreuse possible. Ce sera celle-ci, une auberge de jeunesse astucieusement nommée "City Public Hostel".



C'est décidé. C'est ici que nous élirons domicile. Nous posons tout notre barda dans des casiers astucieusement prévus à cet effet, et nous repartons tout de suite à l'assaut de Copenhague la belle.

Que dire si ce n'est que la ville est aussi magnifique que chère! Aussi chère que magnifique! Car le but de notre voyage est évidemment tout autant touristique que profondément sociologique. Nous commençons donc à arpenter les rues, les yeux grand ouverts, dans l'espoir de capturer l'essence même de cette ville plusieurs fois centenaire.



Cette première journée sera celle des photos mal cadrées mais profondément émerveillées par toutes les couleurs chatoyantes s'offrant à nos yeux innocents. Moi j'aime bien la brique.



Cette première journée est également celle des découvertes de personnages attachants et qui gagneraient à être connus.





A votre droite la bien nommée Birgitte qui nous gratifia d'un metal industriel post-emodes plus convaincants. Nous n'avons pas osé lui quémander un autographe, chose que nous regrettons amèrement aujourd'hui. Longue vie à toi et à ta robe à fleurs Birgitte.







Ereintés par notre marche à pied, nous décidons de nous poser sur un banc circulaire entourant un arbre antédiluvien. Sans trop savoir pourquoi, je me lève, et dans un éclair de pur génie je prends cette photographie qui restera à jamais gravée dans nos mémoires sous le nom de :


"To eat or not to eat?

Saura-t-on jamais quelles pensées insondables traversèrent le cerveau de Greta à cet instant précis? Ce que lui évoqua cette glace volumineuse?

Cette place où nous nous trouvons réserve décidemment son lot de particularités. Après avoir fait la connaissance de Birgitte&Greta, nous découvrons à notre plus grande stupeur une pissotière publique sorti d'un autre âge, voire même d'un monde parallèle au nôtre.




Rendons grâce à Valentin d'avoir réussi à prendre ce cliché mythique, au nez et à la barbe de Harald, l'homme aux chaussures bicolores.











C'est aussi à l'angle de cette place Nytorv que je découvris que les White Stripes allaient sortir un nouvel album. Comme quoi, tout est écrit.





Les yeux bercés de tant de romance, nous continuons notre route, jamais rassasiés de la beauté environnante. Le soir venus nous nous réfugions chez "Pizza Basta!", un sympathique restaurant italien proposant un buffet A VOLONTÉ!!!! pour la peu modique somme de 79 couronnes danoises. N'ayant couasiment rien avalé de la journée, si ce n'est quelques McFlurry, nous décidons de nous attabler à la terrasse. Et là nous nous baffrons de cuisine fort diététique et goûtue, jusqu'à ne plus pouvoir bouger de nos chaises (la classe). Après avoir braqué le restaurant et enlevé les jolies serveuses, nous optons pour une petite ballade digestive dans les rues animées de la capitale, il faut dire que nous étions le 5 juin, jour de la constitution, correspondant à notre bon vieux 14 juillet. Quelques temps plus tard, nous décidons de rentrer à notre logis de fortune, la fatique s'étant accumulée dans nos corps pourtant vigoureux.

Ah les auberges de jeunesse! Les matelas en mousse! 35° à l'intérieur de notre chambre, avec au moins un charmant jeune homme ronflant comme un grizzli asthmatique. Mais, loué soit-il, Valentin le bien nommé me fit découvrir les boules Quies, ce qui, se confondant avec mon extrême fatigue, me fit passer une nuit fort convenable ma foi. Et c'est ainsi qu'au matin, nous nous levons, pimpants et frais comme de jeunes gardons. Mais c'est une toute autre histoire.

lundi, juin 18, 2007

Chapitre II : Le voyage

Aux alentours de 19h, nous pénétrons enfin dans le car qui devait nous emmener à Copenhague. dans ce car, un peu de tout. Quelques altermondialistes se rendant à Lübeck, des mama africaines, des Turcs en partance pour l'Allemagne, ainsi que monsieur X que nous recroiseront par la suite.

A 19h30 le car s'ébranle. Nous partons. Théoriquement pour arriver à 09h30, et j'insiste sur le théoriquement.

Les premières heures du périple me rappelle bien malgré moi l'enthousiasme des voyages en car de notre jeunesse insouciante. Le paysage défile à la fenêtre, et les premières effluves des délicieux repas de nos compagnons commencent à atteindre nos délicates narines. Je me souviens plus précisément d'une odeur étrange qui émanait de l'arrière du car, et que nous ne sommes pas pavenus à identifier. Et nous continuons notre route. Bruxelles, puis Anvers, avec entre temps un visionnage fort instructif d'"Intelligence artificielle" de Spielberg en Anglais sous-titré danois. Un grand moment de cinéma qui m'aura permis de découvrir qu'en danois, 9 se dit "ni"! Anvers puis Brême. Nous essayons tant bien que mal (plutôt mal quant à mon humble personne) de gagner les bras de Morphée. Valentin dort depuis longtemps déjà et je ne puis fermer l'oeil. J'en profite pour méditer sur la terrible vacuité de nos vies ainsi que sur les prochains sujets de philosophie du baccalauréat.

A votre droite, une subtile photographie nous dévoilant quelques pans du paysage phantasmagorique que nous pouvions apercevoir par la fenêtre, ainsi qu'un siège de car dont la couleur incarnat se mariait à ravir à celle des rideaux. Si vous trouvez ça moche, c'est normal, c'est Valentin qui a pris la photo.



03h39 : Le car sort de l'autoroute et s'arrête sur une aire, entourée de policiers allemands aux uniformes jaunes fluorescent. autour de nous, de nombreux poids-lourds, ainsi qu'une voiture allemande, dont le coffre est minutieusement fouillé par la police sous les yeux de leurs propriétaires médusés. C'est alors que deux policiers entrent dans le car, l'air grave et menaçant. Le premier (appelons-le Knut), mêche blonde et visage fermé, demande passeport ou carte d'identité. Le second (Jürgen?), moustachu et plus nerveux , demande la même chose, peut-être plus poliment. Mais chut.. Knut arrive à nous et nous demande notre "ID card". Nous lui la tendons, un sourire des plus hypocrites aux lèvres. Knut lève la tête et nous dévisage, puis nous demande où nous allons. "Kopenhaguen" que je lui réponds, avec l'accent et tout. Et ben cet enfoiré de Knut ils nous a pas cru! Il a demandé à voir nos billets pour Copenhague! Genre on était des vils altermondialistes et qu'on se rendait en Allemagne pour tout péter! Genre on a des têtes d'altermondialistes! C'est à vous dégoûter de voter Sarkozy tout ça 'fin bon. Toujours est-il que 30 minutes plus tard, nous repartons vers de Cieux plus accueillants. Hambourg puis Lübeck. Peu à peu, de nouvelles têtes peuplent le car alors que d'autres le quittent. Il apparait vite que nous aurons du retard, beaucoup de retard.



Enfin le jour se lève, timidement. Je n'ai presque rien dormi. Et c'est l'heure de prendre le ferry pour enfin joindre le Danemark. Curieux endroits que les Ferry.. Après à peine dix minutes passées à déambuler dedans, nous comprenons que la vie sera chère là où nous nous rendons, oh oui très chère. Les yeux dans le vague et le cerveau embrumé, nous contemplons les habitués du lieu acheter force bières&alcools détaxés, aisni que les paysages flamboyants
dont Valentin parvient à capturer l'essence même :





"Eoliennes allemandes nous souhaitant un bon voyage"



Moi-même je ne puis que rester bouche bée devant tant de maestria..


Puis nous reprenons le car direction Copenhague. Autour de nous, le paysage est verdoyant et plat, tout plat. Nous croisons quelques zoulies maisons, un fier moulin, avant de sombrer à nouveau dans une douce torpeur, bercé par le car et les chants tyroliens de notre chauffeur à bretelles.


Et enfin nous arrivons à destination. Trois heures et demie de retard mais qu'à cela ne tienne, nous y sommes. Crades et crevés mais on y est bordel de cul! Au dessus de nos têtes le soleil brille dans un ciel bleu azur. Nous choisissons fort logiquement d'immortaliser ce moment, en prenant notre toute première photographie de Copenhague, qui restera dans nos mémoires pour la postérité. Notre épopée fabuleuse pouvait alors continuer.


samedi, juin 16, 2007

Chapitre I : Entre le Mans et Paris

Et bien oui c'est ici et maintenant que commence la fabuleuse geste de Louis&Valentin, deux preux et courtois chevaliers servants Français au pays des Vikings danois. Aujourd'hui je vous conterai le voyage du Mans à Paris.


Le matin du 4 juin 2007, jour très Saint de notre départ, nous crûmes au déluge. la Terre tonnait, le Ciel se déchainait et la pluie battait les pavés dans une funeste mise en garde. En ce jour de colère, la fin de ce Monde corrompu et vicié semblait proche, très proche. Mais rien, pas même la Fureur Céleste ne pouvait nous faire rebrousser chemin. C'est ainsi que chargés comme de vulgaires bourriquets, nous prîmes le premier TER pour Paris, la ville lumière, où nous attendait notre Car Eurolines à destination de København.

Amendement numéro 1 voté à la majorité : arrêt de l'utilisation intempestive du passé simple

Dans le train, nous commencons à disserter sur le pourquoi du comment de notre voyage, quant à la gare de Chartres, une assemblée de jeunes touristes américaines (canadiennes?) font irruption dans notre wagon. Nous retiendrons de cette anecdote qui n'en est pas une l'américaine aux beaux yeux bleus (les beaux yeux seront une caractéristique fondamentale de ce voyage) et à la voix de crooneuse, qui pendant une demi-heure expliquera à sa voisine la filmographie de Johnny Depp. "Ce voyage s'annonce bien", me dis-je alors.


Mais enfin nous y sommes. Paris.. Ah Paris.. Chargés comme des boeufs nous partons à la recherche d'une agence LMDE que nous trouvons assez rapidement grâce à mon sens de l'orientation extra-sensoriel (qui constituera aussi une constante de ce voyage). Après avoir pu admirer l'accueil glaçant de la demoiselle LMDE, aussi engageante qu'une porte de secrétariat d'histoire le vendredi aux alentours de 15h50, nous achetons 3 paires de boules Quies ( INDISPENSABLES!!!!) et puis nous nous dirigeons vers le jardin du Luxembourg pour une pause bien méritée, dans la secrète espérance de croiser un Sénateur, et pourquoi pas Jean-Pierre Raffarin, notre idole commune depuis de longues années.


Le jardin du Luxembourg... Etrange en réalité..
Alors que nous marchons tranquillement dans une allée impeccablement entretenue, des mains démoniaques jaillisent de terre et tentent de nous arracher nos bagages. D'un bond à terre je les évite et parviens in extremis à immortaliser ce moment ô combien terrifiant. Amis lecteurs, méfiez-vous du jardin du Luxembourg et des étranges créatures qui le gardent, crées de toutes pièces par la folie machiavéliques de nos Sénateurs et des savants fous qui leurs sont dévoués corps et âme.
Encore sous le choc de l'attaque, nous décidons de faire une halte à une exposition d'art contemporain portant sur les femmes (l'art contemporain sera également très présent dans ce voyage..). Pour le moins bizzare!


Ci-dessus les mains folles qui faillirent mettre un terme à notre voyage....

C'est alors qu'en sortant, nous apercevons un homme, lui aussi étrange, dans son attitude et son accoutrement. Cet homme, si toutefois c'en est un, je l'ai baptisé Pierre-Marie, parce qu'il fallait bien le baptiser tout de même. Simulant l'activité typique du touriste de base, Pierre Marie en faisait trop pour être honnête.. Quelque chose de terrible se cachait en lui, dans les tréfonds les plus obscurs de son âme dévouée au malin. Tremblant de tous nos membres, nous décidons dans un acte de bravoure insensé de prendre un cliché de Pierre-Marie, que nous suspections alors d'être un espion à la solde d'une obscure puissance étrangère, sans aucun doute membre de l'antiFrance.
A votre gauche, Pierre-Marie en flagrant délit de prises de clichés destinés aux comploteurs Anglais, juifs, néo-nazis et bolcheviquo-islamistes projettant d'envahir notre beau Pays.
Un choix crucial s'offre alors à nous : Sauver la France en neutralisant ce dangereux espion mais prendre le rique de rater notre car pour Copenhague ou condamner notre Patrie au profit de notre périple danois. Après 12 terribles secondes d'hésitations, nous optons pour la seconde solutions, la mort dans l'âme. Ahh Patrie de mon enfance, puisses-tu me pardonner cette erreur! J'implore ta miséricorde toute divine, et pour te prouver ma sincérité, j'irai me flageller dans l'urne en votant UMP aux élections législatives.




Puis nous quittons le Jardin du luxembourg, laissant les Sénateurs à leurs prestigieuses affaires, nous nous mettons en quête d'une station de métropolitain menant à Paris Gallieni, notre point d'embarquement. Et c'est au terme d'une marche plus qu'éreintante, que nous réussissons à prendre le métro bondé, et que nous arrivons à bon port.

Mais sache lecteur, que le poids des ans a blanchi mes cheveux et raidit mes articulations, et mon corps autrefois vigoureux ne possède plus sa résistance d'antan. Je m'en vais faire ma sieste ami lecteur, mais sois assuré que je continuerai mon histoire....

jeudi, juin 14, 2007

Hej!



Bientôt ici, en exclusivité internationale, la Geste de Louis&Valentin au Royaume de Danemark. Une aventure mythique au pays des fiers Vikings, haute en couleurs et riche en découvertes....