"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

mardi, avril 29, 2008

Motherfucker=Redeemer


Oui non je sais. Le temps file ici, c'est bientôt la fin. Et j'ai pas trop envie d'y penser parce que c'est triste.

Je déteste quand j'ai du mal, beaucoup de mal. Par exemple, il m'est presque'impossible d'écrire "bien" ou "beaucoup" du premier coup sans faire de faute. Alors j'écris "bine" et "beuacoup" et ça me rend fou.

Je viens d'expériencer (oui oui ça existe) quelque chose de génial. Ma nouvelle, my Creative Story, eh ben je l'ai finie et tout. Pour cela j'en avais écrit une première version, version que les autres élèves de la classe ont lu avant de me rendre une critique constructive d'une page. Et là miracle. Tout au long de ma scolarité, que ce soit au lycée ou en prépa je me suis tout le temps demandé si les professeurs n'y allaient pas un peut trop fort parfois sur les analyses. Oui oui, vous savez, ces professeurs complètement obsédés qui ne voient que des bites à travers les lignes, ou ceux qui s'émerveillent devant les symboles soigneusement cachés au détour d'une phrase. Moi ça me laissait quelque peu sceptique tout ça. Je me disais que ça se trouve l'auteur il avait juste écrit cette phrase comme ça, dans le cadre de son histoire, sans vraiment penser que Marie découpant une quiche aux poireaux à l'aide d'une pelle à tarte évoquerait sans aucun doute possible la Vierge Marie s'épanchant dans le stupre et la fornication, critique virulente de la Transsubstantation catholique et de la main mise du clergé sur l'éducation. Eh bien j'ai la réponse! Chaque personne amenée à critiquer mon histoire a cru percervoir quelque chose que je n'avais même pas imaginé en rêve. Putain j'ai eu de tout. Certains se sont lancés dans des analyses détaillées d'une finesse insoupçonnée, d'autres m'ont expliqué le sens de mon oeuvre. Yen a même un qui m'a dit que mon personnage principal était existentialiste (là j'ai pas pu m'empêcher de sourire). Je trouve ça génial.

Il y a peu j'ai regardé le documentaire Dig!, un truc de fou, relatant sept ans d'amitié puis de haine entre les Dandy Warhols de Courtney Taylor et le Brian Jonestown Massacre (BJM, c'est tendance et pis c'est moins long) d'Anton Newcombe. Histoire passionante de deux groupes phare de la scène indépendante américaine des années 1990, destins croisés de deux chanteurs charismatiques, nan j'arrête je vais finir aux Inrocks. En gros Anton Newcombe des BJM, pétri de talent mais fou à lier, ne pardonnera jamais à Courtney Taylor d'avoir signé sur une major et d'avoir connu le succès. Car oui, vous connaissez les Dandy Warhols c'est obligé. La chanson "Bohemian Like You" est de celles qui restent dans la tête. Mais si vous savez, "'Cause I like you, yeah I like you, and I feel WHOA HO WOO, OOH OOH OOH!!!! Chanson géniale il faut bien l'avouer, elle bute cette chanson. De son côté, Courtney Taylor et son groupe de poseurs pseudo alternatifs (les Dandy Warhols, pour ceusses qui suivent pas), poursuivent leur carrière tout en restant complètement écrasé par le talent d'Anton Newcombe (le fou, mais vraiment hein, un gros taré avec de gros problèmes relationnels et d'égo surdimensionné). Et l'ami Courtney ne semble par pouvoir se débarrasser de son complexe d'infériorité vis à vis de son ancien ami. Nan il vaut vraiment le coup ce documentaire, tous les clichés des groupes de rock décadents, avec la drogue et tout le tintouin, mais surtout à mec complètement barré, Anton Necombe, dont je ne puis que vous conseiller Take It from the Man, le seul album que j'avions en ma possession.

Ah oui et puis la fille qui est vraiment très jolie là, que j'entrevoie de temps à autre, eh bien elle est Nez-Percé. Je peux me coucher en paix.

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lundi, avril 21, 2008

Each prayer accepted, and each wish resigned

Stop, stop, stop. Il me reste quoi là? Deux semaines? Trois à tout casser? Et quatre papers c'est ça? Mais sachant que mon paper (je ne trouve pas l'équivalent en français et ce mot ne me plait pas) est en bonne voie (en gros il me reste un jour mais je sais ce que je vais raconter, en gros), je me permets une pause bloguesque avant une pause cinématographique à base d'Eternal Sunshine of the Spotless Mind, projetté dans notre bonne vieille petite salle de cinéma universitaire, que sans moi ils auraient pas gagné beaucoup d'argent. En fait je crois qu'ils me doivent beaucoup, beaucoup. Je suis leur rabatteur. Pour ce soir, en même temps c'est Michel Gondry, j'ai dû convaincre dix personnes au bas mot de qu'ils fallaient absolument qu'ils viendent, que c'est un flim que jamais l'on oublie, un de ceux qui restent gravés à l'intérieur, un peu pour toujours.
Quelques dizaines de jours avant la fin. Je crois bien entendu que la vie ici va terriblement me manquer même si je suis heureux de retrouver mon beau pays et ses vertes prairies. Parce que malgré la bouffe, les chrétiens fous de merde, les flingues à tout va, la mentalité, la bouffe, le patriotisme et les Brown Recluses et la bouffe, il y a quand même des choses qui valent le coup ici. Mais genre vraiment. Mes amis bien sûr, oh non ce n'est pas original. Et puis la nature, incroyable, époustouflante. Et puis l'université, ce campus mignon tout plein, mes cours et oui mes cours, mes professeurs, les écureuils, cette impression d'être encouragé et que les professeurs croient en moi. Les nuages dans le ciel, les cheerleaders hystériques, les joueurs de foot US tout nazes, la fanfare et son hymne, le Global Village et les gens dedans, DOTA, plein de choses en fait.
Close your eyes !
Quelques dizaines de jours parce qu'hier n'est plus. Hier c'était un peu mon jour de gloire, comme chacun en a dans l'année (enfin moi j'en ai plus mais c'est parce que je suis très doué). Mon histoire de Creative Writing leur a beaucoup plus à ces cons, même au prof qui m'a conseillé de continuer la Creative Writing parce qu'I have a knack for telling stories. Oui oui un avenir radieux d'écrivain anglais m'est assuré de ce côté de l'Atlantique et pourtant, et pourtant je reviens bientôt vers mes terres ancestrales où rien ni personne ne m'attend (c'est là que vous êtes censé intervenir, en me disant que non, mais pourquoi tu dis ça, on t'aime nous). Bref hier, était un jour à égo. Je vous recommande par ailleurs mon histoire, que je vais pas tarder à vendre tellement qu'elle est bien. En plus hier, j'avais mes groupes de français, pendant deux heures. Et par rapport à ceux du semestre dernier, ceux-là se débrouillent plutôt bien, mais il faut dire qu'ils ont tous déjà passé un an en France aussi, forcément. Et puis du ciel bleu aussi.

Ma dissertation piratesque me guette du coin de l'oeil, prêt à se jeter sur moi si je la néglige un peu trop.

Mais revenons en arrière, car nous en sommes capables. On peut tout faire avec des mots. Voilà comment tout commença....



Vendredi 18 avril, 19h30 : Le soleil se couche et notre convoi met les voiles. Un nouveau pas en direction de la Wilderness, de la nature sauvage sans foi ni loi. J'ai nommé la Weneha River, en territoire Umatilla, quelque part entre Oregon et état de Washington. Auparavant j'ai bien évidemment pris le soin de remplir mon sac à dos de choses, de vêtements, de bouffe, d'un sac de couchages, le tout me donnant l'air d'une tortue bipède dont la carapace serait aussi lourde qu'elle. A dix dans le van nous partons. J'ai réuni, en grand réunisseur, une belle brochette d'amis pour m'accompagner dans ce périple périlleux: Truchement l'irlandais et Illiade l'américain bien sûr, mais aussi Mimétisme l'allemand, Western et Jointure, américains également. Nous accompagnent deux autres énergumènes, monsieur Gabriel, Roumain de son état, ainsi que Paul, notre guide et chauffeur. Trajet en voiture de nuit, à la fenêtre des silhouettes sombres et plus ou moins imposantes. Je ne constaterai qu'au retour que ces silhouettes étaient en fait de magnifiques montagnes verdoyantes, c'est absolument fabuleux l'Oregon, à seulement deux heures de routes de mon petit campus. Parce que la nature ici, est extraordinaire. Chimérique. Et pourtant je n'ai pas été aux endroits les plus fameux. Juste dans l'Oregon. J'adore l'Oregon. L'Oregon c'est mon état de l'ouest. Parce que la nature ici, et je m'adresse à toi sale français, elle conserve un parfum de sauvagerie que tu ne trouves plus dans l'hexagone mon ami. Parce qu'après la première nuit passée dans nos tentes, nos commençons vraiment le périple. Avec un sac bourré à ras bords sur le dos, qui me lacère les épaules et les hanches, et m'oblige à marcher comme un pingouin, ce qui n'est pas la meilleure des choses quand le sentier ne fait pas un mètre de large et qu'il y a la rivière en contrebas, là, à ma gauche. Mais ça bon, c'est la vie. Ça n'a aucune importance. La nature ici, elle a gardé un chouia d'originel, un soupçon d'avant, quand l'homme n'était pas le maître absolu sur terre. Parce que c'est sûr, le paysage est magnifique. Il fait beau en plus. Et puis au fur et à mesure que nous nous éloignons de la civilisation, le paysage change. Plus abrupt, plus sauvage, plus beau en fait. Et puis en contrebas du sentier, à gauche il y a ce pauvre mouton, si toutefois c'en est, qui ne semble plus tout frais.

Après avoir récité une prière pour qu'il reste en paix au Paradis des animaux, je continue mon chemin. Quelque dizaines de mètres plus tard, ce même contrebas nous propose un autre spectacle en la présence de ce squelette blanchi par le soleil. Jusqu'ici tout va bien.


Et puis une demi-heure, peut-être une heure plus tard, alord que nous continuons notre aventure du côté de la rivière, les gens devant moi s'arrêtent. Pourquoi donc? que je me demande, avant d'apercevoir par terre des poils, mais alors tout plein de poils hein, de quoi faire des tas de nounours en peluche. Et puis ça aussi:





Tiens une patte! Et une odeur assez fortement nauséabonde aussi. Et puis voilà que je tourne la tête vers la gauche (décidément!), et que j'aperçois ceci, là:

Après une intense réflexion, je conclus que la chose décharnée qui gît à mes pieds fut à un certain point de l'histoire lié à la patte précédemment entrevue. Et même que le tout devait être attaché et devait aimer gambader dans la forêt, inscouciant et innocent, tendre jeunesse. Je vais vous surprendre mais je ne me suis pas plus attardé. Trois photos et puis j'ai tracé, mais alors le plus vite possible en marchant avec un sac sur le dos. Et puis c'est marrant personne n'a dit un mot pendant dix minutes. Parce que oui lecteur, toi ça te fait bien marrer là devant ton ordinateur, mais crois-moi quand tu sais que tu vas passer la nuit dans une tente, à mille miles de toute terre habitée, et qu'autour de toi rôdent des choses qui sont capables d'infliger ça à un élan deux fois plus gros que toi, eh bien bizarrement tu ne fais pas le fier, même si bien sûr tu prétends un peu le contraire, faudrait pas passer pour une tarlouze non plus. Alors quoi? Ours noir? Puma? Personne n'en sait rien. Mais c'est jamais rassurant quand le guide, le maitre, le mec qui en a vu et à qui on le la fait pas, parait quelque peu nerveux. Les ours noirs sont réputés craindre les humains comme la peste me dit-on devant moi. Ce qui est tout le contraire des pumas, m'assure-t-on derrière moi. A mes côtés, Jointure semble des plus soucieux. Oui, il flippe sa mère et c'est évident. Quant à moi, je préfère ne pas y penser et me confier à ma bonne étoile, tout en observant chaque détail qui m'entoure avec l'acuité d'un aigle des hautes plaines. Et au creux du ventre un peu de cette peur ancestrale, peur originelle qui revient à la charge. Parce que serpents à sonnette et autres saloperies d'araignées c'est flippant, certes, mais ce n'est pas comparable avec le désagréable sentiment d'être soudain passé de l'autre côté de la chaine alimentaire, de se sentir proie potentielle après vingt-et-un ans passés chez les prédateurs. Un sentiment des plus primitifs, un petit quelque chose d'immémorial qui subsiste. C'est quelque chose d'extrêmement intéressant à méditer, une fois de retour à l'abri des murs de béton bien sûr, parce que sur le moment tu as envie de penser à autre chose. Alors tu penses à ça, à ça, et puis ça va mieux. Ou pas d'ailleurs, mais bon c'est pas très important. Ou peut-être que si c'est important justement.

Comment se passa la suite du périple? Votre héros survécut-il aux terribles périls qui le menaçaient? La vie vaut-elle la peine d'être vécue? Raspoutine a-t-il vraiment coulé le Titanic? Vous le saurez en achetant le deuxième épisode de la saga Wheneha River, disponible chez tous les bons marchands de journaux.

....

Ça fait toujours de l'effet de voir ou de revoir Eternal Sunshine of the Spotless Mind. C'est tellement beau, triste, terriblement triste, magnifique, comme un flim de Michel Gondry en fait. A ceux qui ne l'ont pas vu, mécréants, mécréants. Résultat j'ai absolument rien foutu ce soir, et demain je vais bien être à la bourre. Mais il y a des jours où franchement, on en a rien à foutre, mais alors rien du tout. Allez, everybody's gotta learn sometime..

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vendredi, avril 18, 2008

If they ask you to believe it question whether it's true. If they ask you to achieve, is it for them or for you?


Il y a des gens bizarres. Dans notre suite, eh oui a French word, il y a trois chambres. Un double chambre, avec J. et moi dedans, et deux chambres simples, avec respectivement C. et B. dedans. Et voilà, le truc c'est que J. et C. ce sont deux proches amis. Et le truc c'est que C., j 'en ai marre jevais l'appeler Catapulton, il ne comprend pas que J., que j'appelerai Jet-Ski, n'est pas dans notre chambre. En résultent des situations qui pourraient être extrêmement embarrassantes si je n'étais pas ce jeune homme jovial et accomodant que vous connaissez. Par example, il y a de ça quelques minutes, Catapulton vient de lacher un pet à ma porte (fermée, Dieu merci) accompagné d'un "sorry", bien que je lui avions fait comprendre que Jet-Ski n'était pas dans la chambre. Quelques minutes plus tard, le dénommé Catapulton a entrepris de tambouriner sauvagement à grand coups de poings ma porte, et c'est là que j'ai dû l'ouvrir pour lui signifier que non, Jet-Ski était parti en cours. Je ne sais pas comment je me sentirai moi, si je venais de prouter à la porte de mon ami de la chambre d'à côté, avant de découvrir que mon ami n'était pas là au contraire de son colocataire français aux moeurs étranges. 'fin lui ça a pas l'air de le déranger plus que ça. Je l'aime bien ce mec. Catapulton et Jet-ski ils sont toujours à s'engueuler, et puis régulièrement Catapulton vient péter sur Jet-Ski qui l'expulse alors de notre chambre, s'excusant à mes côtés pour le comportement déroutant de son ami. Moi je les adore. Jet-Ski c'est le meilleur colocataire du monde, et c'est moi que j'l'ai.

I didn't vote for this state of affairs. My emotional state's got me prostrate, fearing my fears. In all reality I'm under prepared. 'Cause I'm ready for war but not sure if I'm ready to care. And that's why I'm under prepared. 'Cause I'm ready to fight, but most fights have me fighting back tears. 'Cause the truth is really I'm scared. Not scared of the truth, but just scared of the length you'll go to fight it. I tried to hold my tongue, son. I tried to bite it. I'm not trying to start a riot or incite it. 'Cause Brutus is an honorable man. It's just coincidence that oil men would wage war on an oil rich land. And this one goes out to my man, taking cover in the trenches with a gun in his hand, then gets home and no one flinches when he can't feed his fam. But Brutus is an honorable man.

Je mange un truc là, je veux même pas savoir ce qu'ils ont foutu dedans pour que ça conserve cette texture. Beeerf. Ah oui. Je suis ce qu'on appelle un Bernard. Un Bernard de compétition. Désolé d'avance pour tous les Bernard ici présents mais ce n'est pas de leur faute. En clair, disons qu'aujourd'hui à 8h30 j'étais censé rendre mon paper de dix pages sur les pirates en mains propres à mon professeur anglais. Mais que serait la vie sans challenge? Je me suis dit que ce serait certainement bien plus fendart de se ramener quarante cinq minutes en retard, sachant que le cours en dure cinquante, de n'avoir rien commencé dudit paper, mais alors rien du tout, et de ne même pas avoir de sujet précis. Alors voilà je me pointe, après avoir croisé à peu près tout mon aphi sur la route de l'amphi justement, et dans la salle il y a quatre personnes. Ça fait pas connard déjà. Trois personnes maintenant. Prennant mon courage à une main, j'aborde ledit professeur en lui disant que oui, je suis vraiment désolé, mais j'ai vraiment pas eu le temps d'écrire mon paper à temps. D'autant plus hilarant que je lui ai fait exactement le même coup à lui et tous les autres professeurs le semestre dernier, pour les mêmes raisons. Le gros connard vraiment. Ben résultat, pour accentuer le fait que je suis un gros blaireau, le professeur m'annonce l'air de rien qu'il avait reporté le paper à la semaine prochaine, annonce qu'il avait certainement dû faire lors des cours précédents, en début de cours, oui quand je suis en train de courir pour arriver avec seulement cinq minutes de retard. Voilà, après ça je m'en suis reparti chez moi, ma journée terminée. Avec cette fois plus trop le choix. Rattraper le retard accumulé. Mais plus important, vous savez dorénavant ce qu'est un Bernard, et comprenez que j'en suis un, et un beau en plus.
Let

If you have tears prepare to shed them now. For you share the guilt of blood spilt in accordance with the Dow Jones. Dow drops fresh crop skull and bones. A machete in the heady: Hutu, Tutsi, Leone. An Afghani in a shanty. Doodle dandy yank on! An Iraqi in Gap khaki. Coca Coma come on! Be ye bishop or pawn, in the streets or the lawn, you should know that these example could go on and on and what since does it make to keep your ears to the street? As long as oils in the soil, truth is never concrete. So we dare to represent those with the barest of feet. 'Cause the laws to which we're loyal keep the soil deplete. It's our job to not let history repeat.

Il y a décidemment des choses qui me troublent en ce bas monde. Par exemple je n'arrive pas à comprendre comment Jet-Ski peut dormir avec les chaussettes qu'ils portent depuis le matin. Vous me direz que c'est pas mon problème et que je ne dors pas avec lui. Premièrement vous n'en savez rien. Deuxièmement cela ne vous regarde pas. Troisièmement, l'expression "tu me diras", est une des expressions qui me donnent des boutons, je ne peux pas la supporter, c'est comme les gens (je ne les citerai pas) qui disent à tour de bras "paye ton café" quand le café est trop cher à leur goût, "paye ta Ferrari" quand la Ferrari est trop chère, enfin vous me comprenez quoi. Je sais pas, je ne comprend pas comment l'on peut dormir en chaussettes de manière générale, mais alors quand ce sont des chaussettes sales cela dépasse mon entendement, ça doit être ce qu'on appelle le choc culturel.
Plllt
Vous vous demandez très certainement, et ce depuis de nombreuses années, comment diable les Japonais apprennent l'anglais. Voilà la réponse en exclusivité mondiale. Cliquez ici et tentez de découvrir ce que le malfaiteur de gauche porte sur la tête. Un slip? Une moitié de soutien gorge? Une cagoule invisible? Et puis ça lui sert à quoi? Envoyez vos propositions je vous en serai extrêmement reconnaissant.
Bah
Pour les plus curieux, voilà maintenant un programme destiné à apprendre aux petits japonais à faire pipi et caca.
Act II Scene 3
So here's the plan. The ides of march are always at hand. And when the power hungry strike, they strike the poorest of man. And if you dare put up a fight, they'll come and fight for your land. And they'll call it liberation or salvation. A call to the youth! Your freedom ain't so free, it's just loose. but the power of your voice could redirect every truth. Shift and shape the world you want and keep your fears in a noose. Let them dangle from a banner star spangled. I'm willing and able. To lift my dreams up out of their cradle. Nurse and nurture my ideals 'til they're much more than a fable. I can be all I can be and do much more than I'm paid to. And I won't be a slave to what authorities say do. My desire is to live within a nation on fire, where creative passions burn and raise the stakes ever higher. Where no person is addicted top some twisted supplier who promotes the sort of freedom sold to the highest buyer. We demand a truth naturally at one with the land, not a plant that photosynthesizes bombs on demand, or a search for any weapons we let fall from our hands. I got beats and a plan. I'm gonna do what I can. And what you do is question everything they say do, every goal ideal or value they keep pushing on you. If they ask you to believe it question whether it's true. If they ask you to achieve, is it for them or for you. You're the one they're asking to go carry a gun. Warfare ain't humanitarian. You're scaring me, son. Why not fight to feed the homeless, jobless, fight inflation?! Why not fight for our own healthcare and our education?! And instead, invest in that erasable lead, 'cause their twisted propaganda can't erase all the dead. And the pile of corpses pyramid on top of our heads. Or nevermind, said the shotgun to the head.
Forward
Ici le printemps enfin mérite son nom. Ce week-end je pars à l'aventure dans je le sais quel canyon obscur. Et puis des souvenirs, du moins mes souvenirs.
Pick up a book,
put down a book
Turn on the TV
It's 2 AM,
there's nothing on
I just need something to focus on

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mercredi, avril 02, 2008

Anthropomorphisme/Zoomorphisme

Revoilà le printemps! Et je n'ai le temps de rien, bien sûr. Les semaines qui vont venir ça va être quelque chose croyez-moi. Depuis vendredi on se croirait en été, du soleil, du ciel bleu, et des belles en robes à fleurs. Non, sans belles en robes à fleurs, on n'en fait pas ici. Alors évidemment, comment travailler sérieusement? Non mais je vous pose la question. Ma vie est toujours aussi passionante. Hier j'ai planté des arbres et mangé des champignons de Paris. D'ailleurs ils se trompent parce que les champignons de Paris ils appellent ça des "whole mushrooms" au lieu de "Paris mushrooms", c'est quand même dingue. J'adore les champignons de Paris. J'adore les champignons. J'adore le mot "champigon" en lui-même. Tout comme le mot "mushroom" d'ailleurs, comme quoi les coincidences. C'est marrant comme un tout petit mot de rien du tout ça change tout le sens d'une phrase. Par exemple il y a une différence énorme entre un "ça te dérange si je fume?", où il est encore possible de répondre "oui, désolé." sans créer un incident diplomatique et un "ça te dérange pas si je fume?", où il est presqu'impossible de répondre "si, ça me dérange." au risque de passer pour le dernier des connards, mal baisé et rabat-joie de surcroit. Voilà.

C'est décidé, Skyblog fera l'objet de ma thèse plus tard. Je ne cesserai jamais de m'éverveiller devant la richesse de ce microcosme particulier, ses coutumes, ses traditions, ses codes de conduite, ses aspirations et son dynamisme.

Le premier avril nous avons eu l'honneur à l'université de recevoir monsieur Frederik Willem de Klerk, qui n'est autre que le dernier président à avoir gouverné l'Afrique du Sud durant l'apartheid et qui a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix en compagnie de Nelson Mandela. Oui, oui, at the University of Idaho. Je ne sais toujours pas quoi en penser du monsieur. Bon ils ont dû lui filer des tas de thunes pour qu'il se ramène ici mais quand même, ça fait un peu Berkeley ce genre de conférence. Bon j'ai également réussi à retrouver mes photos d'iditenté, je savais bien que je les avais foutues quelque part et que j'étais pas dingue, eh ben en voilà la preuve.


Alors s'il y a bien quelque chose d'incroyable sur ce campus, ce sont les écureuils. Chaque jour je vois mon écureuil, parfois même deux, gambadant de ci, de là, ou deci, delà, je n'ai aucune idée de comment ça s'écrit ce truc. Et les écureuils ils ne pensent qu'à se baffrer, comme l'illustre cette vidéo prise sur le vif, dont on ne mentionera pas le fait que j'aie encore oublié de tourner la caméra dans le bon sens et puis merde arrêtez de me juger on se connait même pas nan mais je rêve ou quoi?? Comme dirait l'autre, loué soit son nom, "Nan mais ça vaa pas?". Voilà. L'autre il dirait aussi : "il a raccroché!!". Voilà.
Alors comme ça faisait longtemps, il y aura deux chansons en cadeaux, une chanson printanesque et une autre pas spécialement printanesque, sur les fous, les cons et les sages.
A vous de retrouver laquelle est laquelle,
ici et , hahahaha!
Ah et puis on trouve de ces trucs sur internet, c'est vachement drôlement marrant. Voilà ce que nous pondent nos jeunes gauchistes au lieu de travailler honnêtement. Attention c'est énorme. Groland a du soucic à se faire. Je trouve incroyable la capacité des lycéens français à se démener pour ne pas travailler. Mes amis, rejoignez L'Institut de Politique Français (IPF), il n'est pas trop tard.

Sinon je sais pas si c'est moi mais ils ont de drôles de tronches les nuages ces derniers temps. On dirait qu'il s'en passe des choses là-haut, des aventures épiques et fantastiques avec des monstres fabuleux et cotonneux.
Sylvie!!!
Et puis si la chance me sourit je repars à l'aventure sauvage le weekend qui vient. Je n'ne dis pas plus, nous verrons bien, je verrai bien.

Un peu comme ces quidams, amateurs de tam-tam puis employeurs sans états d'âme.


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