"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

vendredi, août 31, 2007

Something's pulling me outside, to ride around in circles



Bon c'est pas pour dire mais les américains sont vraiment des brêles en français. Ils ont vraiment trop de mal, bon je comprends que ça soit pas facile mais quand même. Pour exemple, je m'en vais vous montrer ce charmant petit mail que j'ai reçu il y a quelques jours de Danielle, américaine plus ou moins bigote qui participe à toutes les oeuvres de charité possibles et inimaginables. Et Danielle elle apprend le français, mais je sais plus depuis combien de temps. D'ailleurs un nombre assez conséquent de bigots ici apprennent le français, je ne sais pas si je dois m'inquiéter. Ils....ils sont partout....

C'est pas pour me moquer hein qu'on s'entende bien, on progresse avec ses erreurs, il faut de tout pour faire un monde, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, l'habit ne fait pas le moine, on attrape pas le vinaigre avec des mouches et un tien vaut mieux que deux tu l'auras. Pour information remémorative, j'ai reçu ce message le lendemain de ma mission de peinture maisonale. Et je pense que son niveau de French est plus élevé que la moyenne.


Salut, Louis !

Comment ça va? La peinture de la maison hier était très chouette, et je suis heureuse que tu t’est réveillé pour aller peindre avec nous. D’accord. J’écris parce que je voudrais retrouver pour parler en français quelquefois. Si il ne vous dérangerai pas, je voudrais retrouver une fois par semaine, ou peut-être une fois par deux semaines. J’ai besoin de quelqu’un parler en français avec moi, parce que ma parlent est le plus pire que mon écriture. Est mon écriture est mauvais.
Alors, s’il vous plait pourriez-vous trouver une temps pour nous pouvoir retrouver. Préférez-vous le week-end ? Ou lequel jour ? J’ai des temps libre sur l’après matin de lundi et mercredi. Aussi, le soir tôt est bien.

Merci.
-Danielle


Ben ouais moi ça me fait goleri, j'y peux rien. Le coup du "ma parlent est le plus pire que mon écriture", ben je peux pas m'empêcher de sourire à l'idée de la "parlent" en question. Tous les mercredi dans je sais plus quel bar de Moscow, à 5 pm, ya un....raaah comment ils appellent ça.... chais pas, ya une sorte de meeting où tout le monde parle français, je vais essayer de m'y rendre pour voir ce que ça donne, et leur faire profiter ne serait-ce que quelques instant de ma clairvoyance d'esprit dépassant l'entendement commun.
Du sable dans les yeux je reste clairvoyant,
J'ai tout compris avant!



Ci-dessus, le terrain de golf de l'université, oui de l'université. Admirez le contraste saisissant entre le vert flamboyant de l'herbe chatoyante, et le désert de blé s'étendant à l'infini.

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jeudi, août 30, 2007

Custer died for your sins


Un truc qu'est bien quand tu travailles pendant longtemps, ben cest d'arrêter de travailler. Voilà mon état d'esprit.

Ben cette nuit j'ai fait plein de rêves. Une de ces nuits où je me dis (et j'y crois en plus), "ouais je vais me lever à 9 heures pour lire Beowulf et tout et tout, pis je ferai une ptite sieste en début d'aprem ça sera une bonne journée je serai content de moi." Résultat je me lève à 11h30 en me traitant de tous les noms et je suis crevé toute la journée. Hmmm, après mûre réflexion je suis assez souvent crevé toute la journée. Fatigué de naissance? Hmmm...

Alors cette nuit (dans mon rêve bien sûr ouaah l'autre!) je participais à un entretien d'embauche pour être pion dans un beau lycée parisien ('fin très beau, vraiment, un lycée de bourges. Je ne dis pas que tous les lycées de bourges sont beaux ou qu'un lycée beau est forcément un lycée de bourges mais là, en l'occurence c'était un beau lycée de bourges en briques rouges, alors arrêtez de m'interrompre à tous bouts de champ je sais pas comment s'écrit cette expression). Bon déjà c'était bizarre parce que ce lycée était situé dans le 13ème arrondissement, qui lui même s'étalait vachement du côté des 15&16èmes arrondissments. Pis c'était un peu étrange parce que je savais que mon dossier était pas mal, parce que je parlais....français. Pauvre cerveau, il a un peu de mal à suivre ce qui se passe en ce moment dans les tréfonds tourmentés de mon âme. Bon oui aussi j'assistais à l'entretien en compagnie de ma môman qui souhaitait absolument que j'obtienne ce poste, alors que moi je voulais vraiment pas, ça me faisait grave chier en fait, moi je voulais travailler dans une librairie. Et ben forcément, rien que pour m'emmerder, je rencontre à nouveau le principal, un jeune con, même si j'arrive plus à identifier son visage, qui me dit que je suis pris, alors que j'étais persuadé du contraire. Et comment ça m'a stressé ça.... J'ai bien dû mettre deux minutes que j'étais dans mon lit à Moscow, et que j'avais plus rien à craindre. Ouff......
Pis je me souviens aussi d'une cavale dans Paris, je sais plus ce que je foutais, pis j'ai aussi été engagé dans une librairie (décidemment....), et plein d'autres trucs absolument palpitant que mon cerveau bienveillant s'est empressé d'oublier. Je me rappelle m'être dit ce matin que mes rêves ne valaient pas la peine d'être mémorisés. Donc j'ai pas fait l'effort de prendre un crayon. C'est incroyable quand même, seulement quelques heures après, de ne plus être capable de se souvenir de rien, saloperie de mémoire. C'est passionant la mémoire. A ce propos je vous conseille vivement, oui vivement, de lire "Passages" de Connie Willis, c'est un truc de fou. Louée soit Connie Willis, pour tous ses livres, faudra que j'en reparle c'est indispensable.

Ici j'ai absolument pas le courage de me faire à manger, même des pâtes. Yen a qui se cuisinent des trucs de malades, genre pendant trois quarts d'heure, je sais pas comment ils font. Alors soit je grapille à gauche à droite, soit je vais m'engraisser au Wallace Food Court, soit je dépéris, loin de toute dignité qui sied à un homme de ma condition. Je suis très las aujourd'hui, je déteste ça. Une larve amorphe. Même pas le courage de faire des nouilles imaginez un peu le truc. En même temps j'ai pas de pain. Je sers vraiment à rien aujourd'hui, Dieu que je hais ce genre de journées.

Pis c'est tellement crevant de lire tous ces bouquins en anglais, d'essayer de les comprendre, 'tain là je suis lessivé. Même Gojira ne me fait pas d'effet. J'ai envie de donner des coups de boules au mur mais je crois que ça fait mal et puis il m'a rien fait cet enfoiré de mur mais il ne perd rien pour attendre, avec son sourire en coin et sa détestable façon de me toiser avec son air dédaigneux de premier de la classe.

Tous les mardi soirs, dans notre lounge, ya une réunion d'étude biblique seulement pour les filles. Je peux pas laisser faire ça quand même. Et je dois aller chez le coiffeur, MA COIFFURE EST RIDICULE!!!!! J'ai envie de crier et de dormir en même temps. Je déteste ça. Pis la façon qu'ont certains américains de prononcer les "R" m'insupporte au plus au point. C'est tellement moche que ça me donne des frissons. Je sais pas comment le décrire....ça me révulse. Genre la voix du mec qui parle dans la chanson Little accorns des White Stripes. Ou la voix des présentateurs de CNN 'fin vous voyez le truc.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



Well my brother, if you do not yet know the real feelings which our indians have towards your country and towards all your nation, it is proper that I inform you at once.

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mardi, août 28, 2007

Oh, How the Boat Drifts....


Ouaah ben mon genou va vachement mieux. Mais vraiment! On dirait qu'il s'est reboîté tout seul comme un grand, et maintenant je ne boîte presque plus ça gère. Vivent les genoux!

Et pis je suis assailli de RA (residence advisors? J'en reparlerai, c'est un point très important) qui me disent que mon accent est so "sexy" et so "hot". S'la me fait bien marrer. S'ils savaient Mon Dieu, s'ils savaient que j'ai pactisé avec le Démon, l'Antéchrist, La Bête, le Malin aux mille noms et même avec PHILIPPE CANDELORO!!!! Inscouciantes brebis!!!!!Mais il faut se méfier des RA, oh oui, j'en reparlerai. Mais j'aime bien être le seul français ici, comment ça me fait triper sa mère.

Pis j'ai pas arrêté de vous bassiner avec mon campus qu'est super joli et tout, ben en voilà des images. Sachez quand même que le campus est plus beau que mes photos, en même temps c'est pas difficile.






A votre gauche, en perspective cavalière, voici l'Administration building, siège de euuhh ben l'administration. C'est égalment dans ce zouli bâtiment qu'ont lieu mes cours de British literature avec mon prof génial et aussi mes cours de français super fun. En toute honnêteté c'est vachement beau et ça donne envie d'aller en cours et tout.















S'la c'est l'autre façade de l'administration building, vraiment beau quoi.









Ni-peng!


Alors là à droite c'est le siège administratif de la faculté d'anglais, d'anthropologie et de je sais plus quoi. L'intérieur est vraiment sympa. Mon appareil photo est une belle enflure qui s'amuse à effacer les belles photos que je fais, 'fin je vous l'ai déjà dit.














Nee-woom!







Pis ça c'est l' Hello walk, qui mène du centre du campus à l'administration building. Ya pas à dire, ça bute.
Bon bah c'est pas le tout mais moi faut que j'aille me coucher J'ai plein plein de trucs à faire, des tonnes de bouquins à lire en anglais en plus, chuis méga à la bourre et j'ai acheté une casserolle en partenariat avec l'ambassadeur du comté d'Armagh, le bien nommé Thomas. Ah oui pis les supermarchés faudra que je vous en touche un mot. Ah oui et p... mmmais je vous en dfndsjkn prie!!!! Mais nfhedfsv lâchez sflk ce clavierrrrrrrrr!!!!!!! Ah mais jaaaaaarrrghhhh......
Ceci est une prise de contrôle d'ordinateur portable français en territoire états-unien. Le but de notre intervention est simple. Nous allons tirer au sort une adresse parmi les 4 milliard 566 millions 423 mille 189 qui existent sur terre, et cette adresse obtiendra l'infime privilège d'être affichée sur ce blog, jour et nuit. ..Roger t'es prêt? Ouais c'est ça ouais.. Nan sans crème anglaise mais c'est pas la question.. Oui voilà!! Hmm bon voici Roger qui tire au sort une adresse.... Le suspens est à son comble! Et je vais découvrir en même temps que vous l'heureux ou l'heureuse gagnant de ce tirage au sort, celui ou celle dont le destin a été béni par les Dieux du Ciel et de l'Enfer!

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lundi, août 27, 2007

Yesterday was dramatic, today is OK (Wounded Knee).

Ouuaah je suis crevé là. Bien crevé. Ouah il m'en arrive des choses c'est un truc de fous. Hier j'ai eu la bonne idée de jouer au soccer, et la mauvaise d'aller aux buts passqueuh j'étais trop fatigué. Eh ben là Michael est rentré dans Thomas qui est rentré dans mon genou gauche. Et ça fait mal je peux vous le dire.

Kurt je sais pas si tu te souviens ce qui était arrivé à mon pouce gauche lors de cette séance de tirs au but où je vous avais écrasé à plates coutures? Tu te rappelles comment je m'étais tordu le pouce? Ben là c'est la même chose avec mon genou. Et c'est beaucoup plus chiant. Parce qu'on s'en rend pas forcément compte comme ça, dans notre petit train train quotidien, mais un genou c'est vachement utile. Mais vraiment. Parce que moi maintenant je boite quand je marche, je peux pas courir, et j'arrive pas à plier totalement ma jambe ( faut dire que j'essaye pas non plus). Vous vous demandez peut-être (sans doute) ce qu'on en a à foutre au fond, de mon genou, mais ce n'est qu'un conseil d'ami : chérissez votre genou. C'est quand ça mal qu'on se rend compte que ça allait mieux avant. Je vous avais prévenu je suis fatigué.

Aujourd'hui, moi et mon genou défaillant on est parti faire du rafting dans le..... HELL'S CANYON, 'fin dans la Salmon River. Et ça tripe le rafting, ou le raft je sais pas comment on dit. Et c'est ridicule comme mot "trip", "triper" pff ça m'énnerve. Bon j'avais pas pris ma camera mais ça se comprend un peu. C'est vachement dommage passque les paysages ben ça change de la Sarthe hein! Quand on quitte Moscow on se croirait chais pas où, dans une sorte de désert de champs de blé, des collines toutes blondes à perte de vue, sans habitation ni signe de vie indigène, vraiment très étrange. Puis on continue le voyage en entrant en territoire Nez-Percés, respect et robustesse, et là le paysage c'est plutôt une large vallée surplombée par des montagnes déchiquettées qui grimpent à pic, impressionant. Et la Salmon River là c'était vraiment beau. Mais d'une beauté brute. On se croyait vraiment dans le Seigneur des Anneaux, du côté du Mordor où dans ces eaux là, je sais plus trop j'ai plus la carte en tête mais vous voyez le truc quoi. 'fin j'espère. Yavait quand même un contraste en ces fières montagnes s'élevant impétueusement comme pour défier le soleil lui même et les jeux d'une délicatesse insoupçonnée proposés par les guides américains de rafting. Le but du jeu c'était de placer un cailloux entre ses fesses, bien calé pour pas qu'il tombe, puis de le relâcher dans un trou creusé astucieusement à cet effet dans le sable, après avoir surmonté nombre s'obstacles les plus recherchés les uns que les autres, le tout couvert de rires virils et profonds.

Alors moi, situé en retrait à quelques encablures de là, les pieds enfouis dans le sable fin et les cheveux au vent, l'esprit perdu entre les pensées de John Fire Lame Deer et celles de Maldoror, je me demandais si je parviendrais un jour à percer le secret de l'Univers. Et le ciel.... Le ciel ici est magnifique, sublime dans toutes ses couleurs. Comment peut-on élire Bush et apprécier le rock californien quand on peut contempler chaque soir des couchers de soleil aussi fabuleux?






Je cherchais une âme qui me ressemblât, et je ne pouvais pas la trouver. Je fouillais tous les recoins de la terre; ma persévérance était inutile. Cependant, je ne pouvais pas rester seul. Il fallait quelqu'un qui approuvât mon caractère; il fallait quelqu'un qui eût les mêmes idées que moi....

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samedi, août 25, 2007

Where the sun will never shine....

Bon je sais pas ce qui me prend en ce moment, mais je me comporte vraiment en américain philanthrope, genre le mec qui aide sa communauté sans arrière pensée et tout.

Genre moi, ce matin, un samedi matin hein, après m'être couché à 2 heures du mat', ben j'me suis réveillé à 7 heures. A 7 HEURES!!!

Et tout ça pour aller repeindre des maisons de pôv'gens qu'ont pas assez d'argent pour le faire et tout. Bon à la base je devais y aller avec Thomas mais ce gros gland s'est pas réveillé, mais j'y suis QUAND MÊME ALLÉ!!!!!!

Une fois sur place, ( on était dispatché dans plusieurs groupes ) après m'être demandé pour la douzième fois ce que je foutais là, on a commencé à gratter la peinture de l'espèce de taudis qu'on devait repeindre, travail passionnant s'il en est. Parce que les familles pauvres à Moscow elles vivent pas dans des immeubles gargantuesques mais dans des bicoques vraiment délabrées, où on sent le dénuement à fleur de peinture, la misère....

Mais au fur et à mesure je me suis pris au truc, et j'ai pas arrêté de peindre et de retoucher un peu partout ce qu'il y avait à retoucher, tout en ne comprenant rien aux conseils énergiques par le RA qui ne semblait pas comprendre le fait que j'étions originaire du beau Royaume François. Je n'ai pas arrêté de peindre et tout alors que le gros pick-up à côté de moi passait en boucle l'intégrale de Green Day, qui est vraiment un bon groupe de merde, avec un sale chanteur, un pôv'batteur, 'fin de la daube quoi, du rock californien de base, tout pourri tout naze. Pis ça me fait marrer parce qu'ils considèrent cette soupe comme du punk. Du punk.... Mais au bout de quelques heures, ben putain ça rendait vachement bien. Pas la musique hein, la maison. Bon je pense pas que ça va changer leur vie mais maintenant ils ont une belle maison toute neuve de l'extérieur, 'fin si un truc beau quoi. C'est important non?

Matinée bien sûr couronnée par les traditionnels free pizza ('tain leurs pizze j'en reparlerai), et free tee-shirts. Si tu te démmerdes bien ici tu réussis facilement à manger free tous les deux jours. Ben en fait je regrette pas du tout d'être viendu, moi j'aime bien badigeonner les maisons délabrées, sans m'être foutu de la peinture partout qui plus est. Pis elle avait l'air heureuse la bonne vieille dame avec son chien débile (Pour ceux qui ont l'immense privilège de connaître Georges, eh ben imaginez Georges en chien, à peu de choses près). Alors rien que pour ça, le réveil valait le coup.

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Faraway swimmingpool

Malcolm, malgré les milliers de kilomètres qui nous séparent, je ne cesse de penser à toi, tes petits yeux noirs, ta démarche nonchalante mais assurée, et merde j'ai oublié le reste.

Voici quelques clichés qui te sont destinés, rien que pour toi, et pour les autres aussi.

Mon appareil photo n'a pas besoin d'éléctricité pour recharger ses batteries, il se contente de manger certaines de mes photos, de préférence celles dont je suis fier. 'foiré.

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vendredi, août 24, 2007

Qualité supérieure


FAT, FAT, ce message t'est destiné.

Sache que cette nuit j'ai rêvé que j'étais invité à manger chez toi (sauf qu'évidemment c'était pas chez toi le grand classique), et qu'à un moment donné tu t'es mis à t'énerver parce que je ne t'avais pas rendu une boîte de lardons (authentique, c'est pas des conneries) que t'avais amené chez moi six mois auparavant. Pis au fur et à mesure que la conversation avançait tes parents s'y mettaient aussi en disant que les lardons c'était cher et tout et tout, et je me faisais pourrir sur place.

Je suis vraiment désolé mais tu as une image plus que déplorable dans mes rêves FAT, tu te dois de faire quelque chose. Parce que m'agresser verbalement parce que je t'ai pas rendu un sachet de lardons, ya que toi pour me faire ça dans mes rêves. Pis c'est assez troublant quand même nan?

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How the World was made

En ce moment c'est super drôle parce que dans la même journée j'utilise à la fois le clavier azerty de mon laptop et le clavier querty de la library donc je me me mélange les pinceaux c'est le gros bordel. Pouaahhh tellement de choses à faire. Tellement de choses que j'ai envie de lire et d'apprendre. Pfffouuu je m'en sortirai jamais.

J'ai très envie de lire "3 men in a boat ( to say nothing of the dog )" - les Vrais comprendront-, du Heinlein et du Césaire, mais j'ai vraiment pas le temps putain de sa mère le nombre de trucs que j'ai à lire, et en anglais en plus. Mais bon c'est intéressant alors on va pas se plaindre. Le ciel est très beau par ici, tout comme le campus, et je pourrai vous montrer une pléiade de photos si mon charmant appareil sud-coréen ( Valentin un truc à rajouter? ) ne s'entêtait pas à effacer la moitié de mes photos sans raison.

Là une prénommée Amanda vient de m'offrir un "cinamon roll" ou chais pas quoi, vraiment pas mal, la moindre des choses serait d'aller lui parler mais j'ai pas le temps c'est pas de ma faute.

La première semaine ici, la semaine d'orientation était vraiment bien. Vraiment. Mis à part Javier l'espagnol, Thomas le nord-Irlandais, il y a donc Tobias, Michael (super top sympa), Benjamin (un cliché sur pattes) d'Allemagne, les Danois Bo (un être étrange pratiquant peut-être le 4ème degré, je ne sais pas trop), Lars ( Arnold Schwarzeneger il y a trente ans), et Louise (sublime et intouchable, Valentin me comprendra); mais aussi Nathalie de l'île de Man (ceux qui savent pas oukcé vous êtes des gros nuls), Markus le finlandais (très étrange lui aussi), pis voilà pour els européens les autres je les connais pas. De l'importante communauté asiatique on ne retiendra que Suh Yun la coréenne (d'un calme reposant et d'un charme certain), Nodoka la japonaise (toute timide et tout) ainsi que Joyce/Yoshin la taïwannaise (une encyclopédie vivante toujours à poser des questions sur tout merde à la fin). Mentionnons égalment Essa Essa du Koweit, le mec envoyé par son gouvernement parce qu'il a obtenu un A- au bac, et qui reçoit 1200 $ per month ben voilà quoi, super sympa ceci dit. Pis yen a plein d'autres mais j'ai pas passé beaucoup de temps avec eux.

Pouuuaah tellement de trucs à raconter pouuaaah.


Tiens bah je vais vous montrer là où je vis hein tant qu'à faire!





Ben voilà moi je vis dans le bâtiment au fond là, à gauche.
















Voilà au milieu ya de l'herbe et tout c'est super chouette comme dirait le petit Nicolas.
Ben c'est c'est ça l'intérieur c'est super sympa aussi pis ya plein de drapeaux d'un peu partout que je vous montrerai par la suite, notamment celui de la monarchie française, de l'empire russe, de la zulu nation, de la Bretagne, du Bouthan 'fin n'importe quoi en fait.















Ben ça vous l'aurez reconnu c'est ma chambre partagée. La zone quoi.



Et pour finir voici une photographie somptueuse de Bernard Blanchin qui a accepté de poser devant l'oriflamme de la Monarchie Françoise. Merci Bernard.

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mercredi, août 22, 2007

Belle&Sebastian



Ahh Belle&Sebastian.... Merci.





I fought in a war and I left my friends behind me
To go looking for the enemy, and it wasnt very long
Before I would stand with another boy in front of me
And a corpse that just fell into me, with the bullets floying round
.
And I reminded myself of the words you said when we were getting on
And I bet youre making shells back home for a steady boy to wear
Round his neck, well it wont hurt to think of you as if youre waiting for
This letter to arrive because Ill be here quite a while
.
I fought in a war and I left my friends behind me
To go looking for the enemy, and it wasnt very long
Before I found out that the sickness there ahead of me
Went beyond the bedsit infamy of the decade gone before
.
And I reminded myself of the words you said when we were getting on
And I bet youre making shells back home for a steady man to wear
Round his neck, well it wont hurt to think of you as if youre waiting for
This letter to arrive because Ill be here quite a while

I fought in a war, and I didnt know where it would end
It stretched before me infinitely, I couldnt really think
Of the day beyond now, keep your head down pal
Theres trouble plenty in this hour, this day
I can see hope I can see light

I reminded myself of the looks you gave when we were getting on
And I bet youre making shells back home for a steady man to wear
Round his neck, well it wont hurt to think of you as if youre waiting for
This letter to arrive because Ill be here quite a while

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mardi, août 21, 2007

Egotrip

Bon bah j'ai pas trop le temps de me faire chier c'est assez inquiétant. Mon roommate Jamil est un gars vraiment sympa, cool, calme et ouvert. Il écouterait pas Linkin Park ce serait le compagnon de chambrée parfait. Le cours de français c'était super marrant, je ne pouvais m'empêcher de sourire quand ils parlaient notre belle langue. Ptet que je suis passé pour un gros connard, mais je pense pas. Les français ne laissent pas indifférent à Moscow, Idaho....

Douguie tu te ferais plaisir ici. Entre Thomas qui me répète à longueur de journée que l'accent français est le plus apprécié outre-Atlantique (alors que moi euh j'préfère le sien d'abord) et tous les autres. Je pense en particulier à la communauté japonaise, chinoise, taiwanaise et sud-coréenne. Chais pas parfois j'ai l'impression qu'être française ben c'est encore trop la classe aux yeux de certains humains. D'la bombe nan? Surtout auprès de princesses telles que Suh Yan la coréenne ou Nodoka la japonaise. Pis même avec les américaines, même si c'est différent. L'approche conceptualisante de ma personne diffère selon les régions du globe. Pour les européens je passe pour une étrange créature insondable, pour les américains et caines pour un mignon ptit gars (les pauvres s'ils savaient), mais pour les asiatiques je passe pour quelqu'un de sérieux et tout, genre le mec vachement romantique et tout. J'aime bien.

Pis sinon aujourd'hui - le lendemain d'hier où j'avais écrit le début là au dessus - ben c'était une putain de journée avec plein de cours.

Tenez d'ailleurs les voici mes cours :

ENGLISH 341 British literature
ENGLISH 380 Intro to American ethnic literatures
HISTORY 313 Red, White&Black, the peopling of early America
AMERICAN INDIAN STUDIES 404 Plateau Indians

Pis aussi un peu d'intermediate French pour triper et servir de bête de foire; je projette également de prendre le cours d'American Indian literature voire même l'initiation au Nez percé mais ça risque de faire vraiment beaucoup.

Pis dans mon cours Intro to American ethnic literatures ya un autre français, un enfoiré d'arriviste de Paris qui se la pète et tout je lui ai même pas parlé. Si ça se trouve il est super méga sympa et tout. Mais c'est beaucoup plus drôle d'être le seul français je trouve.

En Histoire j'ai un prof anglais qui a l'air bien drôle et tout, 'fin j'espère.

En anthropologie et études amérindiennes ben là c'est simple je suis tombé amoureux du prof. Le genre de mec, Rodney Frey, tu l'écoutes les oreilles grandes ouvertes et tu fermes ta bouche. C'est un coeur pur ça se send tout de suite. Le cours dure trois heures, de 18 à 21h, donc c'est super fatiguant passqu'il faut que je me concentre vachement pour comprendre les professeurs. S'la a vraiment l'air génial ce cours, je vais rencontrer des Nez Percés, des coeurs d'Alene, des Indiens des Warm Springs, je vais aller dans leurs réserves pour tisser des paniers et pêcher des pommes de terre, 'fin un truc de fou j'attends beaucoup de ce cours. Y un peu de tout dedans. Des marginaux américains, une jeune Coeur d'Alene, un jeune Nez percé, des gens d'un peu partout, et pis moi aussi.

Pis ce soir j'ai regardé "Reservoir dogs", ça déchire mais j'ai pas compris la moitié des dialogues.

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lundi, août 20, 2007

Awesome!




Pffiouu là je sors de mon cour de British literature dispensé par Rich' Ferhnbacher, et ouaahh ça va speeder! M'a l'air assez formidable ce prof ma foi. Mais qu'est-ce qu'il parle vite sa mère. Et là dans même pas une heure eh ben j'ai un cours de FRANÇAIS, oui de FRANÇAIS!! J'ai rencontré la feu-pro Mrs Nelson, et je vais suivre plusieurs cours d'intermediate French chaque semaine, et même que je vais servir d'assistant et de cobaye, et même que je vais me foutre de leur gueule à ces gros glands qui osent profaner ma langue avec leur sale accent et leur ridicule manière de prononcer les "R".

C'est un truc de dingue les facs américaines. En une semaine j'ai rencontré deux fois plus de gens qu'en deux ans au Mans. Mais je sais pas c'est bizarre, il y a des relents d'hypocrisie et de superficialité qui trainent dans l'air.

Pis le mot qui tue ici, 'fin je veux dire LE mot que si tu le dis pas ben t'es pas un ricain, c'est "awesome". Alors "Awesome!" faut le sortir toutes les trois phrases, peu importe le sujet ça marche à tous les coups. Mais peut-être que je me trompe, que c'est ma vie qui est awesome je sais pas, mais quoi que je dise, mon interlocuteurrice va me sortir un awesome à un moment où l'autre. Genre j'ai changé mon nombre de repas par semaine, de 19 à 5, pour cuisiner le soir eh ben ça c'est awesome, tout comme tous les cours que je prends. Le simple fait que j'ai(e - putain de subjonctif) un chat ( ils ne savent pas qu'il s'appelle Georges ) est également awesome ( l'utilisation intempestive de parenthèses rend la lecture pénible - du moins [c'est mon avis] plus confuse - donc je vais essayer d'en limiter l'usage ).
A
W
E
S
O
M
E
Je sais pas, je dois être exceptionnel.

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dimanche, août 19, 2007

You must love the chameleon


Le lendemain, oui autant vous prévenir que la linéarité chronologique ben j'm'en fous. Ah ça fait du bien d'écrire en français mon Dieu....



Le mardi, après douze heures d'un sommeil des plus réparateur, nous quittons Spokane pour Moscow. Entassés à 20 dans un bus minuscule, nous contemplons l'incroyable aridité du paysage. Dry, soooo dry. Après un voyage riche en événements, où je sors vainqueur d'un duel périlleux contre une terrible guêpe nord-américaine, nous arrivons à Pullman, cité rivale qui héberge nos rivaux de la Washington State University ( les Cougars ). Sans oublier de toiser avec dédain ces enfoirés de Washingtoniens ignares, nous repartons vers Moscow et ses 21000 habitants. Pendant tout le voyage, je devise de choses et d'autres avec Javier, notamment de nourriture, musique, cinéma, et football, sujet universel s'il en est.
C'est alors que Thomas débarque. "Mais qui Diable est Thomas? " vous-demandez-vous assurément. Eh bien Thomas c'est mon pote. Thomas il est irlandais....du nord, et protestant qui plus est, voilà une preuve supplémentaire de mon ouverture d'esprit ultra comisque. Alors quqns je parlais de Javier et de son terrible accent je ne savais pas de quoi je parlais. L'accent de Thomas.... vous pouvez pas imaginer.. A couper au sécateur à neutrons, à la hache de guerre du Roi sous la montagne Dain ll, fin un truc de fou. Alors Thomas quand il parle, je comprend pas la moitié de ce qu'il dit, mais sans exagération hein. Et encore j'ai progressé, avant je comprenais absolument rien à son charabia. Pour ceux qui ont vu le film Snatch, eh ben Thomas c'est Mickey, et sans déconner hein. Mais j'l'aime bien quand même c'est mon pote.

Le premier soir nous mangeons dans un super fast-food dont j'ai oublié le nom, avec Javier, Thomas, Tobias et Benjamin, deux allemands sympathiques dont je reparlerai peut-être par la suite, et je commence à conceptualiser la problématique de la nourriture dans l'Idaho. A l'heure où j'écris j'en sais beaucoup beaucoup plus.... Le soir nous logeons au Royal Motor Inn de Moscow, $15 la nuit, imaginez un peu le truc. Le motel de base américain, cliché de base du film d'horreur de série Z, avec une clim de ouf et tout et tout, à trois dans une chambre, 'fin un truc génial quoi!

Car la première semaine, on ne peut pas accéder à nos résidences universitaires respectives, ce qui nous oblige à dormir 3 ou 4 nuit dans ce motel. Et cette semaine, c'est celle de l'accueil des étudiants internationaux, c'est à dire.... Nous.
Mais jusqu'ici tout allait pour le mieux. Je ne pouvais pas savoir quyyyyaaaaaarrrgghhh........

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samedi, août 18, 2007

The French Irish Brasilian

Valentin, j'écris ces quelques mots rien que pour toi. Comment t'expliquer.... Tu m'aurais vu jouer au soccer hier tu n'aurais pu retenir tes larmes. On jouait sur la moitié d'un terrain de handball et j'ai mis 3 buts mais tu peux même pas imaginer... Un truc de dingue, mais de dingue absolu, faudra que je t'explique, que je te montre, je peux pas garder ça pour moi.

Cela m'a valu le surnom suivant : the "French Irish Brasilian", ouais je sais c'est la classe ultime. Et pis même que Lars, le cliché de base du Danois, est venu me dire "You didn't play in a club? Uh? You're a very good player Louis". Voilà c'était mon instant de gloire, je leur ai montré ce que c'était le French Flair à ces gros américains débiles.

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What the hell I'm doing here??




Bon je suis encore en vie. Pour combien de temps?


L'aventure commença il y a de cela quelques jours, plusieurs jours même, presque une semaine quand on y pense. En ce dimanche de grâce d'août 2007, j'embarque dans un grand oiseau de fer en direction du Nouveau Monde, laissant derrière moi les gens que j'aime, la Civilisation et les claviers AZERTY.

Le premier vol, reliant Paris à Francfort se déroule sans encombre notoire, si ce n'est le caniche enfermé dans une boîte qui hurle à mort deux rangées derrière moi. Une fois arrivé à Francfort, je m'empresse de prendre mon avion pour Denver, l'oreille droite sifflant telle une locomotive à vapeur de l'Union Pacific. S'ensuit 10 heures d'un terrible vol bien au dessus de l'Atlantique, durant lequel j'ai pu voirS hrek 3 et savourer la délicate cuisine de la Lufthansa.

Puis c'est l'arrivée à Denver, au beau milieu d'un véritable désert. C'est incroyable à quel point ils utilisent la climatisation ici, yen a absolument partout mais partout! Z'en ont rien à branler des ours qui meurent au Canada. L'aéroport de Denver restera mystérieux sous bien des rapports. Totalement sourd de l'oreille droite, je ne parviens pas à percer le mystère des chasses d'eau de ce putain d'aéroport. L'angoisse augmente au fur et à mesure que je réalise ce aui se trame sous mes yeux fatigués. D'étranges autochtones paradent en tenue de cow-boy, blanche moustache tombante comprise, et personne ne se rue sur eux pour les scalper. Mais qu'importe après tout. Je viens de rencontrer Javier, un espagnol de Pampelona avec un accent à couper à la scie circulaire, et nous devisons sagement des tranges us et coutumes de ces tarés d'américains.

Quelques temps plus tard, après avoir vaincu avec panache les dédales de l'aéroport de Denver avec mon compère Javier, je me retrouve dans l'avion pour Spokane. Ben ça se voit qu'on est aux States hein! Divers américains plus ou moins adipeux se délectent de sodas en attendant que l'avion décolle. A peine ai-je sorti mon super livre, "The Doomsday book" que ma voisine, la cinquantaine, blonde, m'aborde, un sourire aux lèvres.

Sans que je ne lui aie rien demandé, alors que je n'ai rien fait de mal et que je suis un honnête citoyen français, elle me demande d'où je viens et tout et tout.

"France" que je lui réponds, une once de fierté patriotique faisant trembler ma voix.

Après s'être extasiée devant tout ce que je pouvais lui dire à grand renforts de "oohhh...", "ooohh really??" et consorts, cette charmante indigène ( Gwen qu'elle s'appelle) m'avoue que le français est la seule langue étrangère qu'elle aurait bien aimé apprendre parce que : " even when you're angry, it sounds so sweety." J'en profite alors pour user de mon charme magnétique en lui récitant du "bonjour" et du "au revoir" d'une voix de velours, tout en pensant à Maldoror tapi en moi. J'avoue avoir pensé lui affirmer que "bonjour" se disait "pine d'huître" et "salut" "babiprout" mais non, mon coeur est pur et le restera.

Après plusieurs questions dont l'inévitable "What do you think of American people?" que j'esquive avec maestria, ce qui devait arriver arriva. Voilà que Meg griffone sur un post-it son adresse, qu'elle me tend en me faisant jurer de l'appeler ou de lui écrire une lettre, non sans m'avoir félicité pour mon anglais. Et moi je ne sais que faire., en même temps imaginez-vous à ma place.


Une heure plus tard, nous arrivons à Spokane, Washington. S'ensuit un périple pour dénicher le motel que j'avais heureusement réservé. Un motel typique, mais super classe par rapport à celui de Moscow. C'est avec déléctation que je profane la bible soigneusement rangée dans le tiroir, tout en traçant des pentacles païens sous mon lit avec mon propre sang.

Très étrange le décalage horaire. 24 heures après m'être levé, je me couche enfin. Dingue comme le soleil préserve, vraiment incroyable, assurément un des mystères de l'Univers.

Mais je m'attendais à tout sauf à ceaaaaaarrrghh.....

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jeudi, août 16, 2007

Idaho, Idaho, go, go ,go!!!!



Eh oui eh oui désormais je suis un Vandal, et rien d'autre. Je suis bien fatigué et j'ai déjà tellement de choses à raconter.. Pis impossible de configurer ce damned fuckin' American keyboard alors merde de chiottes je vais retourner dehors passau'euh le campus est magnifique et qu'apparement il faut profiter de la chaleur caniculaire de maintenant passqu'il neige dès octobre alors hein....


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