"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

vendredi, décembre 29, 2006

A méditer....

"Je vous en prie, Mademoiselle, faisons semblant que je sois une hyène affamée, et que vous soyez un os!"

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jeudi, décembre 28, 2006

Trravail, trravail, toujours du trravail!

Il faut que je bosse ! Tant de trucs à faire. Des fiches de lecture, la préparation du TOEFL (next generation attention), la sortie de mon deuxième roman, laver ma chambre….
Le pire c’est le TOEFL. Vu le prix que ça coûte il faut vraiment que je le bosse. Ah l’anglais….


*brume opaque de souvenirs*

C’était sur Inishmore. La première de mes deux journées sur la plus grande des îles d’Aran.
Je me baladais seul sur l’extrémité est de l’île, accompagné de mon sac à dos et d’interrogations profondément existentielles. Le paysage était fabuleux, la lumière splendide, le vent me battait les cheveux, le Paradis sur Terre. Et là…. Nan en fait c’était le matin du second jour suis-je bête. Oui le matin. Contrairement à la veille, j’avais loué un vélocipède à un jeune irlandais à l’accent à couper à la hache, vélocipède que j’avais laissé le long de la plage, afin de gagner le promontoire rocheux et ainsi embrasser la baie d’une vue panoramique exceptionnelle (j’veux pas dire mais c’est pas de la phrase de merde). J’avançai donc tranquillement suivi de deux messieurs, un jeune et un moustachu. Ayant atteint le promontoire susnommé et contemplé les somptueuses sœurs d’Inismore, Inishmaan&Inisheer, ainsi que le paysage en contre bas, je décidai de redescendre de l’autre côté pour voir si les falaises y étaient aussi impressionnantes que celles que j’avais vues la veille. Après avoir enjambé l’un des ces innombrables murets qui recouvrent l’île de leur couverture de pierre, j’arrivai enfin aux falaises toujours suivi des deux messieurs précédemment mentionnées.


Magnifique. Je restais un bon instant, ébahi par cette beauté sauvage. Puis j’entrepris de regagner mon fidèle destrier afin de me sustenter quelque peu, car cela faisait déjà fort longtemps que j’étais debout (ahh les auberges de jeunesse….). J’enjambai donc de nouveau un muret, en prenant garde à ne pas déplacer de pierre, quand soudain une voix me héla :(retranscription de mémoire, mais alors de mémoire)

« Hey ! Did you see the horse ?? »

Je me retournai et découvrit le moustachu qui me parlait d’un anglais parfait. Je n’avais absolument rien compris.

« What ? » articulai-je alors tant bien que mal à mon interlocuteur, situé à une dizaine de mètres de ma personne.

« The horse ! Here’s the horse ! » fit-il en me désignant une diresction du doigt.

Poli et curieux, je me dirigeai donc vers l’endroit indiqué, cherchant à comprendre quel rapport il pouvait bien y avoir avec un quelconque cheval. J’avançai donc prudemment et…. Stupéfaction ! A mes pieds à quelques enjambées, un trou. Un trou gigantesque, un trou béant là, en plein milieu de la falaise. Un trou vraiment impressionnant. Du haut de ce trou on voyait la mer, 60 mètres en dessous.

C’est alors que je compris. « Hole » et pas « horse ». Quel con. Le moustachu me conseilla de faire attention, de ne pas glisser dans ce trou qui tombait droit dans l’océan. Je le remerciai et observai cette curiosité généalogique, une nouvelle fois sous le charme. Après de longues minutes, je me mis en route de nouveau vers mon vélocipède, car je commençai vraiment à avoir faim.

Sur le chemin du retour, ce n’est pas un moustachu que je rencontrai mais deux femmes espagnoles ou sud-américaines, à en juger par leur accent et leur apparence.

«- Hello, do you know where is the puffing hole ?
- The what?
- The puffing hole!
- Euuuhh do you....do you mean a large hole? A deep hole?
- Yes!
- Ahhh euuhh here, right here!, fis-je en tendant le bras.
- And how long it is?
- Hmmmm fifty minutes I think.
- Oh great, thank you!
- No problem! »
(ma seule façon de dire “de rien” à l’époque)

Avec un sourire je repartis. Je marchais depuis moins d’une minute quand je compris. Je me retournai, cherchant les femmes du regard. Quel con. J’avais annoncé fifty minutes au lieu de fifteen, 50 au lieu de 15. J’ai bien dû passer pour un blaireau tiens.

*la brume opaque se dissipe peu à peu*

Voilà pourquoi il faut que je bosse mon anglais.
Tout ceci ne constitue qu’un épisode parmi tant d’autres de mes formidables aventures en Irlande. J’ai tant de choses à raconter sur l’île d’émeraude, en particulier sur Inishmore. Ouaah….
Ah oui l’anglais….

mercredi, décembre 27, 2006

Comptine d'un autre été


C'est par ici!

Une des plus belles mélodies de le monde tout entier. Une mélodie qui arrache la mélancolie chez n'importe qui, même chez les grand-méchants et chez les coeurs de pierre. Une mélodie qui nous rappelle "qu'en tout pays, le chant naturel de l'Homme est triste, lors même qu'il exprime le bonheur." La classe quand même de ressortir du Chateaubriand dans le texte, de mémoire. En écoutant cette musique, même entrer dans un bus bondé à 7h du matin en direction d'un partiel de 4 h sur l'intégration des poules dans les fermes gasconnes au Moyen-Âge, a ce petit quelque chose de terriblement nostalgique avant l'heure. Une musique sur le temps qui passe, à une vitesse folle, sans que l'on s'en rende vraiment compte.

Bref une mélodie à mettre entre toutes les zoreilles.

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samedi, décembre 23, 2006

A méditer....

"Oh, what sad times are these when passing ruffians can say 'ni' at will to
old ladies. There is a pestilence upon this land. Nothing is sacred. Even those
who arrange and design shrubberies are under considerable economic stress at
this period in history."

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lundi, décembre 18, 2006

Feuilleton dominical ('fin presque)

Voici en avant-première le premier épisode d'une histoire extraordinaire, qui m'a véritablement bouleversé quand je l'ai lue. Le talent de l'auteur est phénoménal, et on peut dire en quelque sorte qu'avec ce récit, il révolutionne l'histoire de l'écriture. Eh non je n'ai pas peur des mots, encore que les mots soient bien faibles pour tenter de décrire cette sensibilité à fleur de peau, cette virtuosité du langage, et cet amour de l'écriture qui caractérisent si bien l'auteur. On entendra bientôt parler de lui, soyez-en sûrs.
Amis pingouins, bonne lecture.
Ni!
Ni!
Les fabuleuses aventures de Georges McKenzie ou comment j’ai conquis le monde.


Ce soir papa et maman vont au cinéma, comme tous les samedi soir. Et comme tous les samedi soir, Stéphanie vient me garder. J’aime pas Stéphanie. C’est une pimbêche de 16 ans qui passe l’essentiel de son temps devant sa télé. Pourtant je sais qu’elle se doute de quelque chose. Mais personne, absolument personne ne doit savoir. D’ailleurs, si vous lisez ces lignes c’est que je suis mort. Nan je rigole. Faut pas me prendre pour un con non plus. La meilleure ruse que j’ai jamais réussie, c’est de croire au monde que je n’existais pas.
Comme tous les vendredi, papa engueule maman qui noie Stéphanie sous une pléthore de recommandations. Comme tous les vendredi, papa claque la porte en criant qu’ils arriveront trop tard, tandis que maman explique à Stéphanie comment faire cuire les carottes sans leur faire perdre leurs vitamines. J’aime pas les carottes. Je déteste, j’abhorre, je HAIS les carottes. Et puis j’ai pas besoin de vitamines. On dirait qu’ils prennent un malin plaisir à m’en faire manger. Pourtant j’ai tout essayé : la grimace de dégoût, les pleurs, la régurgitation, lancer mon assiette au loin en criant, j’ai même simulé une attaque d’apoplexie. Mais rien n’y a fait. Ils sont restés de marbre. Tant pis pour eux. Je me vengerai.

Ça y est. Ils sont partis. Et le bagne commence pour moi. Je dois absolument me connecter à Internet pour vérifier mes messages. J’attends avec impatience un arrivage de lapins angora nains de Nouvelle-Guinée, les fameux « tueurs de carottes ». L‘arrivée de ces lapins déclenchera la première étape de mon plan machiavélique. L’anéantissement des cultures de carottes, pour en stopper l’approvisionnement des villes. Mais pour tout cela il me faut déjouer la vigilance de Stéphanie. Juste après manger, elle va aller me mettre au lit, puis elle va se coller devant la télé. Or les chambres se situent à l’étage, tandis que la télé et l’ordinateur sont au rez-de-chaussée. C’est vraiment trop bête. Il n’y a pas une semaine, j’avais encore mon ordinateur portable dernière génération, que j’avais personnellement fait importer de Corée du Sud, avec connexion GPS à un satellite géostationnaire ukrainien. J’avais astucieusement scellé cette petite merveille sous mon lit à barreaux, de manière à ce qu’il soit près de moi la nuit. Mais ma cousine Béatrice, qui pèse déjà un poids conséquent pour ses trois ans, crut intelligent de s’adonner à une activité typique de son bas âge, à savoir sauter à pieds joints sur mon lit. J’ai vainement essayé de l’en dissuader, mais étant de deux ans son cadet, elle ignora mes protestations. Le résultat ne se fit pas attendre. Après quelques secousses, trois lattes cédèrent en même temps, ce qui descella mon ordinateur dans un fracas assourdissant. Celui-ci tomba lourdement sur le sol, accompagné de Béatrice qui s’écrasa dessus. Ceci mêlé aux cris et aux pleurs de ma cousine eût pour effet d’alerter nos parents respectifs qui, découvrant la scène, décidèrent de nous séparer définitivement. Il s’ensuivit une scène de ménage entre ma mère, qui reprochait à mon père ses achats électroniques intempestifs, et mon père, qui assurait avec force cris que dans cette affaire il était innocent, et qu’il faisait ce que bon lui semblait de son argent.
Bref, l’ordinateur fut confisqué et même, je l’appris par la suite, revendu à nos voisins d’en face. Heureusement j’avais activé le code de sécurité qui effaçait tous les fichiers compromettant en cas de problème. J’avais d’ailleurs déjà planifié une opération commando pour le récupérer. Mais bon, pour ce soir, je me contenterai de celui de mes parents. Je dois réussir.
[À suivre....]

dimanche, décembre 17, 2006

Hum....

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samedi, décembre 16, 2006

Global Warming

Voici une petite chanson pour faire plaisir à M. (j'aime bien ne mentionner que les initiales ça fait très mystérieux). Cette chanson restera à jamais la première (et dernière?) chanson de métal que j'aurais apprécié. En même temps elle sonne pas trop métal donc c'est peut-être pour ça.
Oeuvre des bayonnais de Gojira, ça fait quelques jours que je l'ai dans la tête. Et puis j'aime bien les paroles.


Global Warming
Ni!
Ni!
Four hundred thousand years ago
They came from outer space
And gave us life here
We are taking everything for granted
I don't think we should do this now
And when I see the smoke all around
I feel like I'm now
From humankind down there
I feel like glaciers are my eyes
And mountains are my head
My heart is ocean
And I feel all alone
Because everybody's wrong
I feel the living
What is this thing that we call hate
And that's inside of me
Get out of here!!
Ni!
Ni!
A world is down
And none can rebuild it
Disabled lands are evolving
My eyes are shut, a vision is dying
My head explodes
And I fall in disgrace
I hold my inner child within
And tell him not to cry
"don't fear the living"
One day you will stand as a king
And now fear can erase
This light below us
Each one of us is now engaged
This secret we all have
This truth is growing
And as a warrior I have to fight
I can already feel
The love I'll discover!!
Ni!
Ni!
I had this dream, our planet surviving
The guiding stars always growing
And all the worlds
The fates all the countries
They're all rebuilding at the same time
I never fell and always believed in
We could evolve and get older
Open your eyes and let all this flow
Now see a now hope is growing inside
Ni!
Ni!
We will see our children growing....
We will see our children growing....
We will see our children growing....
We will see our children growing....
We will see our children growing....
We will see our children growing....
We will see our children growing....
We will see our children growing....

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mardi, décembre 12, 2006

Notebook

Pour les plus angliscistes d'entre vous (oui je suis bilingue, oui), voici les 5 jours d'un journal de bord que l'on devait rédiger sur un voyage que l'on avait fait ou aimé faire.
Bon j'ai un peu embelli le truc mais c'est inspiré de faits réellement réels. Bon dans l'affaire, je crois que je suis un peu passé pour un taré débile devant la jeune assistante américaine, mais j'ai fait comme si de rien n'était. Ouff....
Bon pour les photos c'est pas trop ça mais j'essaierai d'arranger le truc par la suite parce que là euuh ben j'arrive pas.




NOTEBOOK




Today I’ve decided to travel around the world. Well, in fact, not exactly all around the world. To be honest, I’ve no idea of where I’m going to go. Now I’m just going to bed. I would probably have made my choice before tomorrow morning. My only mate will be my Diary.

Day 1 :

I woke up this morning with an idea kept in my head. I packed and went to the harbor by cycling.

Here’s my bike:


There I met a strange old boy, the only one who accepted to sell me a small boat. After had paying him, he told me in a drawling voice :
“Be careful young boy... Where you go, no one did ever come back. Hehehe... Nothing scared you young boy uh? Beware of what you’re looking for... And good luck... Hehehe....”


That was the strange old man. Genuine, isn’t it?


I left the old man with a strange feeling. I got on my boat and began my crossing. I rowed and rowed again. I absolutely don’t know how long I did row. I just remember that when I fell asleep, the see was calm and the sky star-studded.

lundi, décembre 11, 2006

Et une dizaine de plus....

vendredi, décembre 08, 2006

M...MAIS????

Ahhh merde mais quésquispasse???
AAAAHHHHH j'arrive plus à écrire à gauche!!!!
AAHHHHHHHHH!!!!!!!!
Les lois de l'attraction ont été bouleversées pendant la nuit!!!!
AAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH
Je suis passé de l'autre côté du miroir!!!
Au secours!
Au secours!!!!!!!
A l'aide!!!!
Mais putain aidez-moi!!!!!!!!!!!!
Restez pas là plantés comme des cons à me lire!!!!!
Mais arrêtez de me regarder comme ça c'est vachement gênant!!!!!!
J'ai une idée!!!!Je vais écrire pour atteindre le côté gauche de la page!! Euhhh..Poireau!PO
Bravo à vous....
Vous avez fait preuve de perspicacité....
Je suis un inconnu que vous connaissez peut-être
Je suis celui qu'on aime et qu'on ne connaît pas
J'aime pas trop les ptits connards
Ni les gros connards d'ailleurs
J'espère que c'est bien clair cette fois.
Wistiti ça s'écrit Ouistiti, dingue nan?
Bon d'accord j'arrête.

Le vent nous portera?


Le vent nous portera....


Je n'ai pas peur de la route
Faudrait voir,
faut qu'on y goûte
Des méandres au creux des reins
Et tout ira bien

Le vent l'emportera

Ton message à la grande ourse
Et la trajectoire de la course
Un instantané de velours
Même s'il ne sert à rien

Le vent l'emportera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

La caresse et la mitraille
Cette plaie qui nous tiraille
Le palais des autres jours
D'hier et demain

Le vent les portera

Génétique en bandoulière
Des chromosomes dans l'atmosphère
Des taxis pour les galaxies
Et mon tapis volant, dis?

Le vent l'emportera?
Tout disparaîtra
Le vent nous portera

Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destin
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi

Le vent les portera
Tout disparaîtra
Le vent nous portera....

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jeudi, décembre 07, 2006

Un ptit tour de l'autre côté du miroir....

[....]

Là-dessus, les deux frères entrèrent dans le bois, la main dans la main, et revinrent une minute après, les bras chargés de toutes sortes d’objets, tels que : traversins, couvertures, carpettes, nappes, couvercles de plats et seaux à charbon.
- J’espère que tu sais comment t’y prendre pour poser des épingles et nouer des ficelles ? dit Bonnet Blanc.
Tout ce qui est là, il faut que tu le mettes sur nous, d’une façon ou d’une autre.
Alice raconta par la suite qu’elle n’avait jamais vu personne faire tant d’embarras que les deux frères. Il est impossible d’imaginer à quel point ils s’agitèrent, et la quantité de choses qu’ils se mirent sur le dos, et le mal qu’ils lui donnèrent en lui faisant nouer des ficelles et boutonner des boutons… « Vraiment, lorsqu’il seront prêts, ils ressembleront tout à fait à deux ballots de vieux habits ! » pensa-t-elle, en arrangeant un traversin autour du cou de Blanc Bonnet, « pour lui éviter d’avoir la tête coupée », prétendait-il.
- Vois-tu, ajouta-t-il très sérieusement, c’est une des choses les plus graves qui puissent arriver au cours d’une bataille : avoir la tête coupée.
Alice se mit à rire tout haut, mais elle réussit à transformer son rire en toux, de peur de froisser Blanc Bonnet.
- Est-ce que je suis très pâle ? demanda Bonnet Blanc, en s’approchant d’elle pour qu’elle lui mit son casque. (Il appelait cela un casque, mais cela ressemblait beaucoup plus à une casserole.)
- Ma foi…oui, un tout petit peu, répondit Alice doucement.
- En général je suis très courageux, continua-t-il à voix basse;
mais, aujourd’hui, il se trouve que j’ai mal à la tête.
- Et moi j’ai mal aux dents !
s’exclama Blanc Bonnet, qui avait entendu cette réflexion. Je suis en bien plus mauvais état que toi !
- En ce cas, vous feriez mieux de ne pas vous battre aujourd’hui, fit observer Alice, qui pensait que c’était une bonne occasion de faire la paix.
- Il faut absolument que nous nous battions un peu, mais je ne tiens pas à ce que ça dure longtemps, déclara Bonnet Blanc.
Quelle heure est-il ?
- Quatre heures et demie.
- Battons-nous jusqu’à six heures ; ensuite nous irons dîner
, proposa Bonnet Blanc.
- Parfait, dit l’autre assez tristement. Et elle pourra nous regarder faire… mais il vaudra mieux ne pas trop t’approcher, ajouta-t-il.
En général je frappe sur tout ce que je vois… lorsque je suis très échauffé !
- Et moi je frappe sur tout ce qui est à ma portée
, s’écria Bonnet Blanc, même sur ce que je ne vois pas.
Alice se mit à rire.
- Je suppose que vous devez frapper sur les arbres assez souvent, dit-elle.
Bonnet Blanc regarda tout autour de lui avec satisfaction.
- Je crois bien, déclara-t-il, que pas un seul arbre ne restera debout lorsque nous aurons fini.


[....]

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Je suis?

Je suis un peu fou
Je suis un peu flou
Je suis tout enrhumé
J’en peux plus d’éternuer

Je suis amoureux
Je suis très curieux
Je suis si bouleversé
Quand tu viens me parler

Je suis tout petit
Je suis très poli
Je suis les gens la nuit
Peu importent s’ils me fuient

Je suis tout à toi,
Je suis près de toi
Je suis couvert de suie
Le charbon ça salit

Je suis de nulle part
Je suis en retard
J’suis vraiment désolé
D’avoir perdu tes clés

Je suis paresseux
Je suis ennuyeux
Je suis si fatigué
J’irais bien me coucher..

mercredi, décembre 06, 2006

Tout à l’heure en entrant dans ma chambre, une odeur d’avant. D’avant quelque chose mais je sais plus quoi. Et le chien d’à côté qui aboie. C’est con un chien. J’aime pas les chiens. Ça commence à faire beaucoup là.. J’étais parti pour attendre. J’ai attendue mais je ne l’ai pas vue. Et du boulot, toujours du boulot. Et pas de motivation, aucune motivation. Et le chien qui aboie contre je sais pas quoi. Il s’en lasse pas en tout cas. Si j’étais un chat je grimperais sur les toits et j’irais le narguer, perché sur un mur. Mais je ne suis pas un chat. Et tous ces gens qui se prennent au sérieux, tous sûrs d’eux. Et des questions. Tout plein de questions. Une odeur d’avant, de lycée ou de prépa je sais pas, d’avant en tout cas. Ça commence à faire beaucoup là….

lundi, décembre 04, 2006

Mam'zelle rouge


On trouve des trucs sympatoches quand on fafouille de par la grande toile. Moi j'aime bien découvrir de nouveaux univers, comme ça au hasard.

http://mamzellerouge.canalblog.com/

dimanche, décembre 03, 2006

Pourquoi?


Il se demanda soudain: "Pourquoi c'est quand on a le plus de boulot à faire que l'on a le moins envie de travailler?"

Encre



Par

Voilà ce qui me trotte dans la tête en ce moment. C'est pas très gai mais ça correspond bien à mon état d'esprit, parfois.



Une nuit à ciel ouvert


Je suis venu ici

saisir ce court instant

un salon des lumières

des heures danser la ronde

une heure là à l'abri

et peut-être une seconde

on dit qu'à ciel ouvert

la nuit parait plus longue....


Je suis venu ici

en terrain inconnu

avec pour alibi

quelque malentendu

m'acharnant à ta porte

prêt à tout défoncer

reluquant de dehors

ta silhouette élancée....


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samedi, décembre 02, 2006

Les tracts ronéotypés

C’est marrant, dans les tracts de la LCR, tout est toujours fait pour que chacun(e) se sente concerné(e), aussi bien les filles que les garçons, histoire de dire que le sexisme, ben pas chez nous(e). Et pour bien nous le faire comprendre à nous lecteurs(rices), tout est doublé en masculin féminin ce qui fait que c’est super chiant à lire. A côté, les jolis tracts en papier glacé de l’UNI ou de l’UMP, c’est carrément mieux, tellement plus agréable à lire. On en oublierait presque qu’il y a du vomi à l’intérieur.

Les talons



Certains sont allergiques au pollen. D'autres aux fraises. D'autres aux piqûres d'insecte. D'autres encore au cassoulet éco+. Eh bien moi je suis allergique aux talons. Jamais vous ne me verrez en talons. Je ne peux pas supporter les talons, entendre leur bruit sur le sol, ou même les voir. C’est physique. Et puis à quoi ça rime de prendre 5 à 10 centimètres par les pieds ?? Le pire c’est les talons aiguilles. D’ailleurs on dit, « le pire ce sont les talons aiguilles », et non « c’est les talons aiguilles ». C’est une erreur de français très répandue et c’est absolument inadmissible.

Le pire, donc, (j’espère que vous suivez parce que moi je commence à fatiguer), donc, le pire, ce sont les talons aiguilles. Quand je vois une fille en talons aiguilles (c’est chiant à écrire au bout d’un moment), eh ben je trouve ça vraiment moche, mais alors vraiment. Dans ces cas là, je m’imagine l’attaque soudaine d’un Tyrannosaure. Tout le monde se mettrait à hurler et à courir dans tous les sens, sauf les filles (ou les gars, soyons fous), après avoir hurlé dans tous les sens, tenteraient désespérément de s’enfuir en courant mais se péteraient la gueule au bout de 3 mètres à cause de leurs talons. Et elles se feraient bouffer en premières, Bien fait, BIEN FAIT !!!! AHAHAHAHAH !!!!