"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

jeudi, novembre 30, 2006

As MaD as a hatter....

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Automobile

Automobile

Voilà un nom sympathique. Vous ne trouvez pas vous? Que ça fait mignon, enfantin, un peu amusant. Un peu vroum vroum aussi. Moi j'aime bien ce nom. Pas pour ce qu'il représente mais je l'aime bien. J'aime bien quand les profs parlent de "l'invention de l'automobile". Moi si un jour je suis prof, je ferais étudier aux élèves l'invention de l'automobile. A chaque cours. Au bout d'un moment, je sentirai poindre dans la classe une vague impression de perplexité. Mais on ne me dira rien, considérant que je suis un jeune professeur, et que c'est normal que j'aie un peu de mal au début. Puis, vers le 24 septembre, après plusieurs rappels à l'odre de la direction, trois lettres de parents d'élèves fous furieux, une plainte à la police nationale, et un taux d'absentéisme anormalement élevé, on me destituera de mon poste de professeur de l'éducation nationale. Et commencera pour moi la vie sauvage, l'apprentissage des lois de la rue, le grand banditisme, puis le terrorisme islamiste. Mais à part ça, j'aime bien le mot automobile.

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mercredi, novembre 29, 2006

Vroumm

En illustration de mon dernier sujet, voici une chanson très profonde d'un groupe très profond, j'ai nommé : "Les cages en métal" de Stupeflip.

Vroouuum!

Trop de hérissons écrasés -hérissons écrasés-
Ecrasés, par les cages en métal
Trop de gens traumatisés -de gens traumatisés-
Matisés, par les cages en métal
Trop de poumons pollués -de poumons pollués-
Pollués, par les cages en métal
Trop gens écrabouillés -de gens écrabouillés-
Crabouillés, par les cages en métal

Dans les cages en métal
Dans les cages en méta-al -dans les cages en métal-
Vous allez bien trop vite -à plus de cent à l'heu-eure-
A fond sur l'autoroute -dans les cages en métal-
Vous êtes bien inconscien-en-ents, dans les cages en métaaal

Trop de gens traumatisés -de gens traumatisés-
Matisés, par les cages en métal
Trop de motards embêtés -de motards embêtés-
Embêtés, par les cages en métal
Et trop de membres amputés -hérissons écrasés-
Amputés, par les cages en métal
Trop de gens écrabouillés -de gens écrabouillés- crabouillés

Dans les cages en métal
Dans les cages en méta-al -dans les cages en métal-
Vous allez bien trop vite -à plus de cent à l'heu-eure-
A fond sur l'autoroute -dans les cages en métal-
Vous êtes bien inconscien-en-ents, dans les cages en métaaal

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mercredi, novembre 22, 2006

Les voitures




Ben moi j'aime pas les voitures. Mais alors vraiment pas hein. Plus tard, quand j'aurais accès au pouvoir, au vrai, je lancerai tout un tas de décrets arbitraires destinés à rayer les voitures de la surface de la Terre. Marre de ces engins de mort, de ces cercueils sur roues, ustensiles tunning à jackies, qui en plus font un bruit monstre et qui polluent, MARRE!!!!

Si vous avez mis au point un virus électronique anti-voitures, ou une saloperie bouffant le moteur voire les roues, contactez-moi, et si le projet est sérieux et réalisable, je financerai vos études par le biais du lobby anti-voitures et de la franc-maçonnerie.

Nan mais sans déconner, quelle invention de merde....

lundi, novembre 20, 2006

Alice, encore....

Voici un petit texte que j'ai écrit pour un concours, où j'ai terminé 35ème sur 243 exactement. Si je n'ai gagné, c'est uniquement la faute aux francs-maçons, aux Juifs, aux Mescaleros, au fan-club de Raymond Barre, aux adeptes de la région Sud, au Destin, et aux Dames écarlates.
Les seules rêgles du concours étaient: Pas plus de 2500 caractères dans le texte, texte qui devra obligatoirement commencer par "Lorsqu'elle s'aperçut de sa maladresse".
Moi j'aime bien les concours de lecture. Mais là je m'y suis pris trop tard, bien trop tard. Pfff quel con.



« Lorsqu’elle s’aperçut de sa maladresse, il était déjà trop tard. Elle courut vers le téléphone, saisit le combiné et commença à composer le numéro de la police. Mais à peine eût-elle posé le doigt sur le cadran, elle relâcha le téléphone, pétrifiée. Il se tenait là, à trois mètres d’elle. Elle se mit à…. »
Alice referma le livre et étouffa un bâillement. Quel ennui, mais quel ennui ! Elle était assise à l’attendre depuis bientôt un quart d’heure. Elle avait trouvé le livre posé près d’elle, et de nature curieuse, elle n’avait pu s’empêcher de l’ouvrir pour en découvrir le contenu. Mais elle avait rapidement été déçue. Ce livre était une sorte de florilège de clichés, tous plus monstrueux les uns que les autres. D’abord amusée, Alice s’était rapidement lassée, au moment où l’ancien policier devenu tueur en série se préparait à défénestrer sa troisième victime.
Maintenant, Alice attendait. Que faisait-il donc ? Certes, la ponctualité n’avait jamais été son fort, mais tout de même, vingt-cinq minutes de retard…. Elle leva les yeux vers le ciel. Gris. Du gris qui s’accordait parfaitement avec le gris des bâtiments alentours. Un couple traversa la chaussée, main dans la main. Alice les suivit du regard jusqu’à ce qu’ils eurent disparu à l’angle de la rue. Elle soupira. Sa vie sentimentale s’alliait à merveille avec la grisaille environnante. Une bourrasque de vent froid souleva un journal. Alice réajusta son écharpe et souffla sur ses doigts engourdis. Elle n’allait pas l’attendre indéfiniment tout de même ! Un chat sorti de nulle part la fixa du regard quelques instants, puis repartit d’un pas souple d’où il était venu. Soudain, un bruit familier la fit sortir de sa torpeur. Elle tourna la tête et le vit au loin. Trente-cinq minutes de retard, un record ! Alice avisa le livre qu’elle avait reposé. Sans trop savoir pourquoi, elle le mit dans sa poche. « On ne sait jamais » pensa-t-elle. Elle monta dans le bus et s’assit près de la vitre gauche, comme à chaque fois. Le paysage monotone et familier commença à défiler sous ses yeux. C’était souvent à ce moment précis qu’elle s’endormait, quand le ronronnement régulier du bus la berçait doucement. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas envie de dormir. Elle tata sa poche et prit le livre.

« Elle se mit à hurler et tenta désespérément de s’enfuir vers la cuisine…. »

(éphémère)


Voilà je vous présente mon amoureuse, la plus jolie et la plus belle de toutes. Un jour elle se rendra compte qu'elle m'aime, elle aussi.

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