"Up above the world I fly, like a tea tray in the sky"

Bienvenue dans mon humble demeure. Essuyez-vous les pieds en sortant.

lundi, janvier 22, 2007

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Mais quel monde de merde....

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dimanche, janvier 14, 2007

Aquila non capit muscas

Voici un des nombreux évangiles apocryphes, ignoré jusqu'à présent par L’intelligentsia exégétique. C'est en farfouillant dans le département des archives nationales de la ville du Caire que j'ai déniché ce précieux manuscrit. Je l'ai traduit à l'aide de quelques érudits en lesquels je peux compter, en essayant de rester le plus fidèle au texte d'origine. Le voici donc, pour vous. je n'ai malheureusement retrouvé que le premier manuscrit, et diverses annotations dans les marges m'ont amenées à penser que cet évangile apocryphe regroupait au moins quatre livres, si ce n'est plus.





L’EVANGILE SELON JEAN-LUC



« Heureux ceux qui ont faim et soif (de justice), car ils seront rassasiés.»


A cette époque, je vivais en compagnie de Jean-Luc qui m’avait élevé dans une foi rigoureuse et respectueuse des préceptes de la Foi. J’envisageai sérieusement de devenir créateur de mots-valises, mais la conjoncture économique n’était malheureusement guère favorable.

Jean-Luc, béni soit-il, me posa cette question, la seule qui compte encore à mes yeux :

« - Brume ou brouillard ?
- Brume ! » Lui répondis-je du tac ou tac, fort de ma naïveté d’alors.

Et Jean-Luc, loué soit-il, posa sa marmite à terre. D’un coup de coude dans le nez il m’allongea par terre.

« - Tu me refais ça encore une fois et j’te jure que j’te ruine ta ptite gueule d’ange, fils de con !!
- Oui Père », acquiesçai-je, penaud.

Et Jean-Luc, honorée soit sa mémoire, ramassa sa marmite.

« - Sache que je n’ai pas l’habitude qu’on me prenne pour un con. Parfois on m’a pris pour un blaireau insidieux, parfois même pour un gros connard, mais jamais pour un con. Jamais fils ! C’est de là que je tire ma joie de vivre. Prépare-nous des lentilles à la vanille, j’aime les dîners en assonance.
- Bien Père. » A cette époque, j’avais pour habitude de me ronger les ongles, sauf le dimanche.

Et Jean-Luc, que son souvenir soit salué à jamais, posa sa marmite.

« - Vois-tu petit, il n’est pas nécessaire de posséder deux jambes pour marcher. En effet, si Dieu dans sa grande miséricorde m’avait doté de trois jambes, je crois pouvoir affirmer que je pourrais tout de même marcher, et même califourchoner, tu peux me croire je l’ai lu dans un livre.

- Oui Père. » Le soir après les cours, j’allais souvent me balader sur la plage. Il y avait des filles en maillot de bien trois pièces et des courses de yacks. J’apprécias tout particulièrement le numéro 6, un peu lent au départ et aussi à l’arrivée. Parfois, j’allais m’acheter une écharpe au magasin de souvenirs. Les écharpes y étaient délicieuses et à un prix tout à fait abordable. Il m’arrivait même de chanter.

Et Jean-Luc, que son nom soit sanctifié, m’avoua un jour ceci.

« - Vois-tu mon petit, si j’inverse certaines lettres de mon prénom, cela donne « Jean-Cul », et ce n’est pas très joli. C’est pourquoi je préfère que l’on m’appelle Jean-Luc.
- Bien Père. » Chaque vendredi soir, j’avais pour coutume d’aller au cinéma. Je pouvais y manger des pop-corn et perfectionner mon anglais. La petite ouvreuse aux grands yeux avait toujours un mot gentil pour moi, et je lui donnais des pop-corn.

Et Jean-Luc, ce Saint Homme, ramassa sa marmite et d’une main, l’envoya contre le mur d’en face.

« - Vois-tu mon fils, je n’ai jamais considéré que l’arithmétique pouvait nourrir une famille de cinq personnes. J’ai par deux fois goûté aux équations dans ma jeunesse, et je n’en garde pas un très bon souvenir, surtout quand elle sont servies avec un gratin d’asperges.
- Oui Père. » Le matin, je ne prenais pas de petit-déjeuner. J’arrivais au lycée avec 27 minutes d’avance, rarement 28, ce qui me laissait le temps de jouer au ping-pong contre la porte d'entrée en fer forgé.

Et Jean-Luc se leva, puis marcha d’un pas résolu vers sa marmite, qu’il ramassa avec soin.

« - Vois-tu mon fils, je commence à me les peler sévère dans cette hutte aux pies. Pis c’est pas l’tout mais j’ai la dalle, moi l’épinière. Haha ! Tu apprécies mes calembours n’est-ce pas, le toqué ?
- Oui Père. » En ces temps troubles et troublés, je ne savais qui j’étais, où j’allais. Il est des jours où ce qui se passe est à faire vomir les volcans, je me disais alors. Je décidai donc de partir, au gré du vent et de la pluie, vers de grands horizons lointains, déserts et fantastiques. L’air absent, je sortis de la hutte. Dans le jardinet, je cueillis quelques pissenlits. Après en avoir dégusté deux, j’allai nourrir la bête du puits. Parfois, je baillais à m’en décrocher la mâchoire, mais ce n’était pas très facile. Je tombai dans le puits. Une chute sans fond."
C'est ici que s'arrête le premier livre, du moins celui que j'ai découvert. mais je ne désespère pas un jour en trouver la suite. Si tel était le cas, je vous tiendrai bien évidemment au courant.

vendredi, janvier 12, 2007

finally we are no one


Et oui je suis encore tombé amoureux. Encore un groupe islandais, cette île est décidemment hors du monde. múm de son petit nom, ce quator distille de pures merveilles. Je suis encore sous le charme, ensorcelé par cette atmosphère douce et planante qui émane de leurs morceaux. Et puis les titres…. J’adore les titres de leurs chansons, je trouve qu’ils sont beaux à eux tout seuls. Et puis les paroles sont justes et émouvantes. Je pourrais encore parler longtemps de ce groupe, mais ça ne servirait à rien.
Voici une des plus belles chansons qu'ils ont composé, weeping rock, rock. Ouaah....




In the longest of nights
Stir him at your breast
In silence, row him, row him....
On the bleakest of morns
He'll break at your rocks
And weeping, row row....

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jeudi, janvier 11, 2007

Small deaths are the saddest

J’aime pas l’hiver. J’aime pas cette saison morne et triste. J’aime pas la nuit qui tombe dès 18h. j’aime pas avoir froid aux pieds en me couchant. L’hiver est vraiment la saison que j’aime le moins, de loin. Bon si encore yavait de la neige je dis pas. De la neige partout , qui recouvrirait tout. Là oui je suis d’accord, je signe tout de suite. La France entière paralysée par la neige. Mais non, mais non…. Chez moi il neige au maximum trois fois par an et encore. Beerk l’hiver….
Mais j’entends d’ici vos protestations : « Oui mais sans l’hiver le printemps serait moins beau ! » Blablabla ! Si c’est pour me sortir ce genre de platitudes vous feriez mieux de vous taire. Pendant ce temps là moi j’ai froid aux pieds. Et en hiver je vais jamais bien.. Saloperie de mois de janvier… Comme celui de Mano Solo. Et en plus j’ai froid à la main quand j’écris, ou quand je tape à l’ordimachintruc.


[ les mots « machin », « truc », « bidule » et « chose » figurent parmi les plus intrigants de la langue française.
A moi le ptit Robbie !


MACHIN : « Désigne un objet, une personne dont on ignore le nom, dont le nom échappe ou qu’on ne prend pas la peine de nommer correctement. »
TRUC : « Chose quelconque, qu’on ne peut ou ne veut désigner. »
BIDULE : « Objet quelconque. »
CHOSE : « Ce qu’on ne peut pas ou ne veut pas nommer. »
]

Mon chat Georges a un comportement étrange. Il s’étend de tout son long par terre, des pattes avant aux pattes arrière. Croyez-moi ça fait bizarre.

lundi, janvier 01, 2007

Oupss

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